AUDIO TECHNICA AT5047

par | 10 Déc 2017 | Test Son

AUDIO TECHNICA AT5047

décembre 2017Test Son

un article de

fabrice chantôme

Un sommet japonais

Chez Audio Technica, la série 5000 constitue un très haut de gamme conçu pour démontrer les derniers aboutissements de la recherche du constructeur nippon. Inaugurée avec l’impressionnant AT5040 à quatre capsules suivi du micro pour instruments AT5045, la famille s’agrandit avec l’AT5047. Si ce dernier reprend quasiment l’aspect de son aîné, il intègre cette fois un transformateur de sortie pour un son adouci et une plage dynamique extrême.

Contrairement à certaines marques européennes fabriquant des microphones depuis bien plus longtemps qu’elle, la firme Audio Technica ne se repose pas sur des schémas et des conceptions établies après la Seconde Guerre mondiale, ne cédant jamais à l’appel du « vintage » devenu fort à la mode. Peut-être est-ce parce que les premiers micros AT sont apparus dans les années 1980, à l’époque où le numérique et le format CD se sont répandus. Ces nouveaux supports ne masquaient plus par leur bruit de fond propre les limitations des microphones et des électroniques, poussant à concevoir des outils de prise de son plus silencieux et avec moins de distorsions.

Aujourd’hui encore, la recherche Audio Technica n’a de cesse de repousser les limites de la technologie avec le haut degré d’exigence qui caractérise nos amis japonais. L’AT5047 s’inscrit parfaitement dans cette démarche puriste où le microphone est considéré lui-même comme une œuvre d’art, assemblée à la main et testée individuellement pour garantir à 100 % une qualité parfaite. De l’extérieur, on ne distingue l’AT5047 de l’AT5040 que par la couleur du corps du micro, nickel au lieu de gris foncé. On retrouve les quatre membranes rectangulaires de deux microns d’épaisseur seulement, dont la surface combinée équivaut à celle de deux membranes circulaires classiques de 1’’. Cette configuration en une seule capsule permet d’atteindre un niveau de bruit extrêmement bas sans alourdir la masse et donc en préservant la restitution des transitoires. La capsule est de plus découplée du corps du micro par un système d’absorption interne très élaboré.

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