Chauvet Rogue R1 BeamWash

par | 10 Sep 2022 | n°482, Test Lumière & Vidéo

LA VITESSE AVANT TOUT

C’est le Rogue R1 BeamWash de Chauvet qui ouvre ce banc d’essai. On a ici la machine qui s’approche le plus physiquement du LEDBeam 150. Mêmes dimensions et masse légèrement moindre, connecteurs et écran du même côté… Chauvet table sur le minimalisme question fonctionnalités. Tout est fait pour alléger au maximum cette petite lyre, et profiter de cela pour lui donner le plus de vélocité possible.

LE POIDS PLUME

Avec 5,3 kg sur la balance, on a affaire ici à la machine la plus légère de ce comparatif, même si l’on n’est pas très loin du Robe. Rien de bien particulier dans ce projecteur, qui se contente de l’essentiel, du DMX cinq broches en entrée et sortie, et du Powercon ancienne génération en entrée et sortie également. Pas de protocoles exotiques non plus, la commande se fera en DMX, un point c’est tout.
Comme beaucoup d’autres lyres de ce test, nous ne disposons que de deux camlocks sous le projecteur pour un seul crochet, alors il va falloir serrer correctement tout ça pour éviter les mouvements imprévus. La base est complétée par un écran doté de quatre boutons de paramétrage classiques. Pas de poignées fournies ou en option, qu’à cela ne tienne, la machine est légère et peut se porter par la lyre.
La tête est minimaliste, avec sa lentille très proche du cadre, ce qui va provoquer, on le verra, de la lumière parasite. La machine est dotée, comme de nombreux projecteurs de ce dossier, de sept LEDs RVBB de 40 W. On ne saurait faire plus simple.

QUATRE BOUTONS ET UN ÉCRAN

Après un temps de démarrage de 48 secondes, ce qui est dans la moyenne haute de cet essai, nous pouvons songer à configurer la machine. Chauvet nous propose la même interface que dans toute la série Rogue, avec des icônes pour les options principales, dans lesquelles on trouve des listes d’options. On hésite un peu au début car le menu d’icônes propose quatre cases et que l’ordre est vers la droite puis en bas à gauche et enfin en bas à droite, alors que l’on appuie sur des boutons haut et bas. Tout y est ou presque : le choix du mode, l’adressage, les tests manuels, les options (qu’on retrouvera dans le paramètre DMX de contrôle de la machine), un mode Totem permettant de brider le pan ou le tilt sur 180° si la machine est placée contre un mur, la calibration du blanc (que nous avons activée pour ce banc d’essai) et la gestion de la fréquence de la LED de 600 à
15 000 Hz (pour éviter le scintillement à la capture vidéo).
Parlons un peu des modes DMX. Pourquoi quatre modes pour une si petite machine ? Parce que Chauvet a décidé d’implémenter dans son mode 21 ch du 16 bits sur tous les paramètres importants, dont la couleur. Mais en temps normal, le mode 15 ch sera préférable au 14 ch (toujours préférer le mode où vous avez accès à un dimmer 16 bits).

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