En différé de la COP21
Un article de
Gisèle Clark
Une installation sous haute surveillance
Ces quelques mots d’introduction se suffisent à eux-mêmes. Pourtant, « même pas en rêve ! » fut la réponse reçue à nos demandes d’accréditation pour « couvrir » les moyens techniques de la COP21. Trois semaines avant l’ouverture, après les terribles attentats du 13 novembre et l’état d’urgence en résultant, la manifestation semblait compromise. Malgré l’extrême tension qui régnait dans la capitale, la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques s’est tenue du 1er au 13 décembre sur le site du Parc des expositions du Bourget et s’est déroulée sans incident. A part les JMJ (Journées mondiales de la jeunesse) de 1997 et la Coupe du monde de football en 1998, la France n’avait jamais été l’organisatrice d’un événement d’une telle envergure. Alors revenons en images sur quelques-unes des installations réalisées par les prestataires de services qui ont mis en œuvre tous leurs savoir-faire, leurs moyens techniques et humains dans cette belle aventure. Une conférence internationale nécessite de grands moyens en communication multilingue. Le cahier des charges de la traduction simultanée a été relevé haut la main par la société IS Com. Créée en 1991 par Benoît Nugues, cette société s’est spécialisée dans la traduction simultanée, les micros de conférence, la transmission RF et les systèmes d’aide à la réalisation vidéo. Nous les retrouvons régulièrement sur de gros événements diplomatiques, un domaine où ils excellent, comme les sommets européens, les G8, G20, sans oublier les commémorations du Débarquement en Normandie ou, parfois, au détour d’un événement aussi surprenant qu’une discothèque en diffusion infrarouge.
DANS LA RUBRIQUE SON, LIRE AUSSI...