Les couleurs de la lumière

par | 10 Oct 2020 | Tutoriel Lumière & Vidéo

Les couleurs de la lumière

octobre 2020Tutoriel Lumière & Vidéo

Additionner ou soustraire ?

Toute source lumineuse déploie son propre spectre, lequel constitue sa signature colorimétrique. Les proportions relatives entre les différentes composantes définissent les caractéristiques de la source. C’est en agissant sur ces proportions, par l’augmentation ou la diminution de la luminance des diverses composantes, que l’on influence notre perception des couleurs sur la surface éclairée. Deux processus de filtrage existent pour ces modifications, l’un additif et l’autre soustractif.

1. LA MÉTHODE ADDITIVE

L’idée est ici de cumuler plusieurs sources lumineuses pour éclairer une même surface. Les signatures spectrales de ces différentes sources viennent s’additionner pour donner jour à une nouvelle lumière, laquelle compile l’ensemble des raies lumineuses des sources initiales.

Les luminaires qui utilisent la méthode additive disposent a minima de trois sources, lesquels émettent respectivement trois couleurs dites primaires. Bien que rien n’empêche d’imaginer un autre choix (voir l’encadré sur les couleurs primaires en page de droite), les teintes retenues pour les sources des luminaires sont celles du signe RVB, c’est-à-dire le rouge, le vert et le bleu. Suivant la luminance, soit la quantité de lumière émise par chacune des sources R, V et B, on peut potentiellement obtenir par association toute couleur du spectre lumineux visible, bien que, en pratique, certaines nuances ne peuvent être atteintes.

Lorsque les trois faisceaux produisent un éclairement de même intensité, la couleur de la lumière est blanche.

Mais pourquoi s’arrêter aux trois couleurs R, V et B ? Les variantes de sources LEDs se déclinent aujourd’hui quasiment à l’infini. On trouve des sources comptant quatre, cinq, voire sept LEDs de spectre différent.

Dans le processus de création de SONO Mag, magazine qui existe en versions papier et numérique, interviennent les deux principes de création des couleurs. En numérique, lorsque vous visualisez les pages sur un écran d’ordinateur, une tablette ou un téléphone, c’est le mode additif RVB qui est utilisé. En impression papier, c’est le principe soustractif CMJ qui est exploité sur les rotatives. Pour la publication des visuels sur papier, une conversion du mode RVB au CMJ est systématiquement réalisée par le maquettiste pour se conformer aux besoins de l’imprimeur, non sans générer des différences dans les teintes perçues. C’est inévitable. Sur le papier, vous retrouverez donc les visuels en mode converti CMJ depuis le RVB, avec des couleurs un peu décalées. Mais pour vous permettre d’apprécier les couleurs originelles, non altérées, des visuels, vous pouvez visualiser les visuels originaux, en mode RVB. Un pictogramme « QR RVB » figure sur chaque visuel qu’il est préférable d’aller visionner en version originale en ligne.

Un article d'

Eric Moutot

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