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Les Rustres, tout en finesse | SONO MAG

Les Rustres, tout en finesse

par | 23 Jan 2016 | Reportage Lumière & Vidéo

Les Rustres, tout en finesse

janvier 2016Reportage Lumière & Vidéo

David Debrinay éclaire les Comédiens Français

Pas ou peu d’innovations technologiques. Un éclairage tout ce qu’il y a de plus traditionnel pour une pièce et une mise en scène qu’on peut à juste titre qualifier de « classiques ». Mais, en éclairant Les rustres de Goldoni, David Debrinay réalise un travail d’orfèvre à l’intérieur d’une scénographie aussi complexe qu’exiguë. Il nous rappelle ainsi que ce n’est pas forcément la sophistication technologique qui fait la qualité d’une lumière de scène.

Classé monument historique, le Théâtre du Vieux-Colombier a été racheté par l’État puis rénové pour devenir la seconde salle de la Comédie Française en 1993. C’est un lieu mythique, créé en 1913 par Jacques Copeau. Mais c’est aussi une salle difficile où les contraintes techniques sont grandes. À commencer par ses dimensions : 7,80 m d’ouverture au cadre pour 8,70 m de profondeur. S’ajoute à cela le fait que la hauteur du cadre de scène est à 3,30 m tandis que celle de la salle est à peine supérieure, ce qui oblige à accrocher aux murs latéraux une partie des projecteurs de la face. Sur le plateau, c’est le contraire : peu de recul, une cage de scène de 13,20 m de hauteur avec des porteuses espacées de 42 cm. C’est dire à quel point il est difficile de trouver les bons angles. Alors, pour rendre l’exercice plus difficile encore, le metteur en scène Jean-Louis Benoit et son scénographe Alain Chambon ont imaginé un décor fait de blocs mobiles qui se déplacent à chaque tableau pour créer autant de scènes intérieures aux configurations différentes. Sauf que l’espace y est souvent très réduit. Et il se rétrécit plus encore au deuxième tableau grâce à une cuisine qui descend des cintres. C’est une petite boîte, tellement confinée que les interprètes, buttant les uns sur les autres, peinent à s’y déplacer. Ce choix délibéré nourrit l’esprit de comédie mais ne facilite pas la tâche de l’éclairagiste. Parvenir à immiscer dans ce dispositif un contre-jour efficace devient alors une vraie gageure. Et il en est de même pour la face. Impossible en effet de trouver un angle à 45°. L’éclairage est nécessairement très horizontal. Dès lors, comment donner à ce décor du volume et de la profondeur ? C’est le pari tenté et gagné par David Debrinay. En une belle leçon d’éclairagisme.

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