Musique et astrologie, orchestre symphonique et blues, trois œuvres anglo-saxonnes du XXe siècle composaient le programme qui débutait avec The Planets, de Gustav Holst, une suite orchestrale en sept mouvements, composée pendant la Première Guerre mondiale, figurant l’impact des conjonctions planétaires sur les comportements humains. Dans le premier mouvement « Mars », il illustre par exemple l’instinct guerrier de l’homme sous l’influence de cette planète. Holst ne se doute certainement pas que John Williams s’en inspirera bien des années plus tard pour écrire la bande originale de la saga Star Wars (1977), qui clôturait ce programme. Entre ces deux œuvres, l’orchestre symphonique, enrichi d’un blues band (l’excellent Awek Blues), interprétait trois pièces de William « Bill » Russo écrites en 1968 sous l’impulsion de Seiji Ozawa pour un jazz band et le célèbre Chicago Symphony Orchestra.

LIEU ET CHOIX

Inaugurée en avril 2009 par Patrick Bruel qui y donna un concert acoustique, l’Axone Arena de Montbéliard, salle de six-mille-quatre-cents places et œuvre du cabinet d’architectes Denu & Paradon, a accueilli des artistes majeurs de la scène française (Florent Pagny, Johnny Hallyday, Jacques Dutronc, Gad Elmaleh, Jamel Debbouze, Sexion d’Assaut, Indochine) et de la scène internationale (Scorpions, Cranberries). Elle accueille chaque année le concert du Nouvel An de l’orchestre philharmonique Victor Hugo Franche-Comté, dirigé depuis 2010 par Jean-François Verdier, mais parfois aussi des retransmissions sportives.