GLP JDC Line

par | 13 Avr 2022 | n°478, Test Lumière & Vidéo

JCVD QUOI ?

JDC… ça vous dit quelque chose n’est-ce pas ? En effet, GLP s’est fait remarquer ces dernières années avec un projecteur hybride très original, à la fois wash matriçable et strobe, muni d’une lyre permettant une rotation sur l’axe du tilt. Ce JDC1 (à ne pas confondre avec JCVD – Jean-Claude Van Damme) a d’ailleurs été utilisé dans bon nombre de tournées pré-covid, et en grande quantité. Aujourd’hui, la gamme s’étend avec les références JDC Line 500 et 1000, sans tilt cette fois, mais tout en conservant ses autres fonctionnalités. Ça tombe bien, nous avons un JDC Line 500 sous la main…

PREMIÈRES IMPRESSIONS

Nous trouvons dans notre carton un projecteur compact (après tout, il ne fait que 50 cm de long), léger avec ses 6 kg sur la balance, accompagné d’un câble, de trois plaques diffusantes et de deux systèmes d’accroche. Mais concentrons-nous d’abord sur la machine. Les premières impressions sont bonnes, ça respire la qualité, les matériaux sont solides (l’entièreté du projecteur est en métal, sauf autour des connecteurs où l’on trouve des angles en plastique rigide. À l’avant se situe la fameuse barre de LEDs, qui étonnamment n’utilise qu’un tiers de la hauteur, recouverte d’un dôme transparent bombé. Derrière se situe l’écran de contrôle, et de chaque côté une moitié des connecteurs. Partout sur le corps de la machine, on va trouver des possibilités d’accroche. Déjà, sur chaque face sont disposés deux omégas, et quatre pas de vis sont creusés pour placer un crochet presque n’importe où (et on verra que nos possibilités seront encore plus grandes avec les deux plaques d’accroche fournies).
À l’arrière, enfin, sont disposées deux grandes poignées, utiles pour transporter le projecteur, fixer une élingue de sécurité ou servir de passe-câble.
La machine peut être posée dans tous les sens sans risquer de dommages. En effet, le dôme des LEDs est légèrement en retrait, permettant de stocker la machine sur le champ, et au niveau des grandes faces, les éléments en plastique et des rondelles décollent légèrement la machine du sol.
Tout ça nous permet de dire sans trop d’inquiétudes que le JDC Line 500 pourra être utilisé dans toutes les positions, et même au sol devant les musiciens, sans crainte pour sa survie.
Pour terminer, notons que ce projecteur a dès le départ été pensé pour être également utilisé dans de grands ensembles, et qu’il est donc possible d’en aligner plusieurs les uns à côté des autres à l’aide de détrompeurs situés sur les côtés, et sécurisés grâce aux barres d’accroche fournies.
Côté connecteurs, GLP nous a équipés de tout le nécessaire pour alimenter et piloter son projecteur. L’alimentation se fait en True1, In et Out. On trouve également une commande en DMX 5 points In/Out et deux Ethernet pour un pilotage en ArtNet ou sACN. À noter que le projecteur est également compatible RDM.

SOURCE ET OPTIQUE

GLP ne communique pas sur la puissance de ses LEDs, mais le projecteur est constitué de 200 LEDs RVB disposées en deux rangées de 100, et de 100 LEDs blanches disposées en une seule rangée située en sandwich entre les deux autres. Les LEDs RVB, même pleinement allumées, ne disposent pas de la même intensité que les blanches, prévues, elles, pour une fonction strobe. On mesure donc 50 lux à 5 m pour les RVB et 1 400 lux pour les blanches.
Les blanches produisent une lumière que nous mesurons à 7 300 K. Les RVB disposent à la fois d’une option de définition de la température du blanc, et d’un canal CTC permettant de définir un blanc avec une température variable entre 2 500 K et 10 000 K. Dans les faits, nous mesurons 2 900 K lorsque nous demandons 2 500 K, et 14 000 K pour 10 000 K demandés, soit un réglage un peu trop froid.

GLP nous promet des angles d’ouverture au tenth peak de 160° par 70°, que nos mesures pondèrent un peu avec 145° en largeur et 65° en hauteur. Rien de bien méchant, vos sources seront sans souci, selon leur positionnement, à même d’éblouir l’entièreté du public.

LES MENUS

C’est parti pour une découverte de l’interface du projecteur. Le paramétrage se réalise intuitivement à l’aide de quatre boutons Menu, Haut, Bas et Enter. L’écran est large et bien défini. Il y a deux menus accessibles, un accès rapide et un plus détaillé. On va trouver de nombreux modes de contrôle, de 16 à 158 canaux, selon notre envie de réaliser du pixel mapping sur les LEDs, ou seulement d’utiliser le générateur d’effets intégré. Nous avons opté pour le mode 2 en 34 canaux, qui est amplement suffisant pour un usage classique. On trouve de plus des options qui vont nous permettre de changer la courbe de gradation entre soft (par défaut) et linéaire, de changer la fréquence des LEDs… options qui seront également paramétrables en DMX via le canal de contrôle. Enfin, GLP propose des informations sur la température des LEDs et des divers composants, un contrôle manuel de la machine, etc.

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