Yamaha DXL 1K

par | 10 Mar 2023 | n°487, Test Son

UNE NOUVELLE ENCEINTE COLONNE YAMAHA

Nous connaissions les Stagepas 1K et 1K mkII, nous découvrons aujourd’hui la DXL 1K. De face et à quelques mètres de distance, il n’est pas aisé de différencier la Stagepas 1K mkII et la DXL 1K. Mais un simple regard sur l’arrière du sub suffit à se rendre compte que cette nouvelle version a reçu un module de commandes et de connections très différent.

PRÉSENTATION

La DXL 1K est esthétiquement identique à la Stagepas 1K. La finition de l’ensemble est soignée. Le caisson a reçu un revêtement noir texturé. Ce revêtement semble très résistant. Les éléments colonnes ont un aspect beaucoup plus lisse et seront certainement plus sensible aux rayures. La housse fournie est là pour protéger l’ensemble pendant le transport. Le chariot à roulette optionnel DL-SP1K permet de protéger votre dos en évitant de porter le système qui affiche tout de même une masse totale de 23 kg. Les éléments colonnes sont au nombre de trois, mais seule une colonne est équipée de transducteurs. Il y en a dix, ils ont un diamètre de 1,5’’. Ils ne sont pas installés dans un même plan vertical, les hauts parleurs du bas sont décalés vers l’arrière afin de former une sorte de banane. On retrouve la forme caractéristique des montages de line array.

La dispersion de cet ensemble est de 170° horizontalement et 30° verticalement. La puissance de l’amplificateur dédié est de 600 W (selon Yamaha et sans plus de précision). Les deux autres colonnes sont des entretoises. Avec deux unités, la hauteur totale avec sub est de 2 m, 1,50 m avec une entretoise, et 1,05 m sans. Cela permet d’ajuster la hauteur du kit en fonction des besoins : ensemble posé au sol, sur un praticable, sur une table…
Le caisson de basses est de type bass-reflex. Un haut-parleur de 12’’ se charge de la reproduction du bas du spectre. Afin de réduire les bruits parasites de vent pouvant se produire dans des caissons compacts bass-reflex, Yamaha a développé et introduit la technologie « Twisted Flare Port ». Les deux events ont une forme spécifique, les tubes sont comme torsadés sur eux mêmes. Toujours selon Yamaha, la puissance de l’amplification du caisson est de 500 W.
La poignée pour le transport, le système de fixation des éléments hauts et les réglages sont installés sur le dessus du caisson. Sur sa face arrière se trouvent les connexions et le module d’amplification.

EXPLOITATION

La DXL 1K est un peu une version édulcorée de la Stagepas 1K. Yamaha n’a pas prévu un fonctionnement avec son éditeur Stagepas Editor ni avec un éditeur dédié à la DXL. Tout est dans la « boîte ». Nous avons deux entrées sur combo XLR/jack, la première est équipée d’un commutateur ligne/microphone, la deuxième est seulement au niveau ligne. Pour chaque entrée, une LED « clip » rouge prévient que le signal est excessif. Un potentiomètre se charge d’ajuster le volume général du système. Une LED « signal » indique que le niveau de sortie a atteint un certain seuil. Le réglage « mode » joue sur le niveau des graves. À midi, pas d’action ; vers la gauche, diminution des graves afin de rendre la compréhension de la parole optimale ; vers la droite, renforcement du bas du spectre pour se rapprocher d’un son type club. Un limiteur signalé par une LED rouge est là pour tempérer la fougue du DJ. À l’allumage ou en cas de surchauffe ou de surtension, une protection se déclenche et est signalée par une LED verte situé au-dessus de la LED « power ».
Sur la face arrière, une XLR mâle permet de récupérer le signal global pour l’envoyer vers un autre système. Une XLR femelle joue le rôle inverse et permet d’injecter un signal ligne. Dans cette configuration, le réglage de niveau de volume général n’intervient pas sur le signal injecté dans cette XLR.

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