Chauvet COLORado PXL Curve 12

par | 30 Jan 2024 | n°496, Test Lumière & Vidéo

L’hydre à 12 têtes

Chauvet nous propose aujourd’hui un projecteur au nom un peu long. Son appellation nous renseigne sur le fait qu’il fait partie de la famille COLORado, qu’il est pixellisable, et qu’il dispose de douze LEDs.
Il reste à définir le terme Curve, qui décrit son pouvoir à créer des vagues de lumière à l’aide des douze tilts indépendants. Maintenant que les explications sont faites, le test peut commencer.

Une barre qui tranche

Premier constat, avant même d’ouvrir le carton, cette COLORado PXL Curve 12 est très lourde, avec pas loin de 35 kg sur la balance. Pour une barre de LEDs, c’est loin des standards. Bien sûr, la présence des douze moteurs de tilt et de zoom et la certification IP65 du projecteur n’y sont pas étrangers.
Chaque tête contient une lentille indépendante et est fermée par une vitre anti-intempéries. On constate aussi qu’il n’y a pas de câbles entre les têtes et la base, ceux-ci étant situés à l’intérieur des bras pourtant très fins. L’arrière de chaque tête présente un radiateur de refroidissement.

Sur les côtés, on trouve quatre poignées pour faciliter le transport. Elles ne sont pas forcément situées idéalement, mais si on prend en compte les contraintes (pas possible de les placer dessous, ni sur les côtés car on veut pouvoir coller deux projecteurs), on comprend qu’il n’y avait pas vraiment d’autres possibilités. De fait, ce PXL Curve n’est pas le projecteur le plus simple à déplacer, aucune prise n’étant possible au niveau des têtes.

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À l’avant de la base, on trouve un renflement qui présente l’écran de configuration et ses quatre boutons. À l’arrière, une base pour élingue est située au milieu du projecteur. Sur chaque côté, on trouve les connecteurs avec du DMX cinq broches, deux Ethernets et une alimentation In/Out en True1. Un port USB type C permet de réaliser les mises à jour. Le tout est constitué de ports à couvercle caoutchouc Seetronic pour l’étanchéité. Enfin, sous le projecteur, Chauvet propose quatre camlocks en ligne, chaque paire accueillant un oméga fourni qui permet de fixer un crochet.

Source et optique

Chauvet a choisi des LEDs RVBB de 45 W pour ce projecteur, posées chacune sur un zoom de 5,7° à 36,3° selon la documentation. Ces chiffres sont obtenus en mélangeant plusieurs références de mesures, mais Chauvet ne s’en cache cependant pas et propose en détail sur son site l’ensemble des mesures effectuées. Pour être plus précis, au tenth peak, une mesure pour les washes à laquelle nous associons cette machine, le débattement attendu est de 9° à 34°.

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Les menus

La page d’accueil affiche mode de contrôle, adresse DMX, adresse IP et univers. En appuyant sur Enter, on a le choix entre quatre sous-menus. Address, Run Mode, Setup et enfin Sys Info. On ne peut plus simple.

Chauvet permet le contrôle de ce projecteur soit en « Single mode » dans lequel une seule source de données va piloter la machine (une console typiquement), soit en « Dual mode » qui va diviser le projecteur en deux avec une console aux commandes de la partie projecteur et un média serveur aux commandes des pixels. Une fois votre choix fait, ce sont cinq modes DMX de 20 à 179 canaux en mode single, ou quatre modes pour le mouvement et trois pour les pixels en mode dual qu’il faudra configurer.

Pour notre test, nous avons choisi la version la plus avancée du mode Single, à savoir le mode Tour de 179 canaux.

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