Ayrton Zonda 9 FX

par | 10 Oct 2023 | n°493, Test Lumière & Vidéo

Bienvenue dans le multivers

S’il y a une affirmation que l’on peut faire sur la marque Ayrton, c’est qu’elle aime la technologie. Depuis des années, ses équipes créent des projecteurs originaux, et qui font appel à des techniques de pointe. Et ce n’est pas ce Zonda 9 FX qui nous fera dire le contraire, lui qui peut, dans sa plus grande configuration, être piloté sur cinq univers DMX entiers. Oui, oui, vous avez bien lu.
Mais outre cette option spectaculaire, Zonda 9 FX a beaucoup à offrir. Allons donc à sa découverte.

Découverte

Pour simplifier la compréhension de sa gamme, Ayrton la divise désormais en trois séries, 3, 6 et 9. Notre Zonda 9 FX fait donc partie du haut du panier du constructeur.

Ce projecteur fait partie d’une famille étendue comprenant le Zonda 9 wash, plus spécialisé en wash pur avec un accent mis sur le silence d’utilisation et les couleurs, mais qui ne va pas disposer de la gestion des pixels de son frère, des pixels secondaires, ni des rotations infinies.

Dans la même veine, on trouve aussi les petits nouveaux Zonda 3 wash et FX, versions sept LEDs des mêmes projecteurs.
Physiquement, la tête du Zonda 9 FX est relativement plate par rapport à la largeur de la lentille. On trouve à l’arrière le système de refroidissement, constitué de trois ventilateurs d’insertion d’air situés derrière le logo de la marque moulé dans la coque, et d’évents d’extraction à 360° sur les côtés. Également présents ici, deux verrous permettent de bloquer le zoom de la lentille le temps du transport.

Les bras, tout en arrondis avec l’inscription Ayrton bien visible, présentent les deux blocages d’axes Pan et Tilt, particulièrement utiles pour un projecteur à rotation infinie.

La base est équipée de deux grandes poignées qui ne sont pas de trop pour manipuler cette imposante machine de 29 kg. On y trouve comme à l’habitude un écran de contrôle avec sa molette de pilotage. À l’arrière, la connectique est constituée de True1 In, de DMX 5 broches In/Out, de deux Ethernets, d’un port USB type A pour les mises à jour de micrologiciel, et d’un emplacement pour la pile rechargeable permettant de manipuler les contrôles en dehors du secteur.
Enfin, sous le projecteur, on trouve huit omégas écartés de 10 ou 27 cm et deux accroches pour élingues. Le projecteur procure un sentiment de qualité, les plastiques sont bien ajustés et robustes.

Source et optique

Zonda 9 FX est composé de 37 LEDs de 40 W disposées en quatre anneaux à l’intérieur d’une lentille de 384 mm. Ces LEDs sont entourées par une structure arachnéenne blanche, diffuseur qui recouvre les 588 pixels RVB qui seront soit pilotés par des effets pré-programmés, soit contrôlables via une entrée de données en réseau réparties sur quatre univers DMX (plus 199 canaux pour le projecteur en lui-même en mode étendu). Une première pour un projecteur aussi compact. Cette option sera évidemment réservée, si on veut placer plusieurs projecteurs sur son plan de feux, aux spectacles d’envergure ou aux tournées qui pourront se permettre de gérer autant de paramètres à la fois.
Ayrton a équipé son projecteur d’un zoom de 4° à 56°, débattement impressionnant qu’il va nous falloir vérifier.

Loading...