Damien Saez au Zénith
Un article de
Franck ERnoult
Un système pas comme les autres…
A l’écart du grand cirque médiatique, Damien Saez est un artiste à part. Révélé en 1999 par le titre « Jeune et con », il trace librement son parcours depuis, avec des textes résolument incisifs voire contestataires, souvent noirs, et une absence totale d’approche commerciale. Son public, acquis année après année, lui est fidèle, ce qui se traduit par des disques d’or et une remarquable liberté artistique, permettant au chanteur de s’installer au studio Davout de longues semaines d’affilée pour y peaufiner ses albums. Après un silence discographique de trois ans, Damien Saez a publié successivement deux CD en un an (dont un triple !), et un autre sortira cet automne. Il s’est depuis lancé dans un projet artistique global, « Le Manifeste », mêlant musique, chansons, textes, films… dont sa récente tournée des Zénith, du 7 mars au 22 avril, était l’expression : entre trois et quatre heures sur scène tous les soirs, avec six musiciens dont trois guitaristes, et des séquences vidéo ponctuant le concert. Nous avons assisté à la dernière date de la tournée, au Zénith de Paris. L’occasion de retrouver, en façade, Philippe Dubich – la dernière fois était pour Indochine au Zénith Arena de Lille (cf. SONOMag n°397) – et Nicolas d’Amato aux retours.
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