DMX : principes et règles de base
Un article de
Olivier Balagna
Light Basics | Fiche pratique n°14
Simple et facile à mettre en œuvre, le contrôle DMX des appareils d’éclairage et de certaines machines accessoires est à la portée du technicien débutant. Encore faut-il, pour éviter de mauvaises surprises, comprendre son fonctionnement et respecter quelques règles indispensables.
Le DMX – officiellement dénommé DMX512-A – est un standard de communication numérique qui est venu remplacer en 1986 les anciens systèmes de commande analogique d’éclairage. Aujourd’hui, la totalité des appareils professionnels destinés au spectacle acceptent ce standard. Comment fonctionne-t-il exactement ? Quelles sont les règles de mise en œuvre à appliquer ? Quelles précautions faut-il prendre ?
Principe du contrôle DMX
Le DMX est une forme de signal électrique particulier émis par un appareil de commande déporté – appelé contrôleur, pupitre ou console – qui fournit une information numérique à un microprocesseur. Celui-ci l’interprète et modifie la tension du courant électrique de sortie d’un appareil. Dans le cas classique d’un projecteur à incandescence, le DMX envoie l’information au microprocesseur de l’indispensable gradateur, permettant ainsi de faire varier à volonté le flux de la source lumineuse que ce gradateur alimente. Dans le cas d’un projecteur à LED, de la motorisation d’un luminaire automatique, d’une machine à brouillard ou d’un shutter, le principe est le même. Seuls changent le type de microprocesseur et son mode d’action sur la tension de sortie.
Structure du signal
Le signal DMX est un signal numérique : une série organisée d’impulsions électriques de + ou – 5 V, dont la polarité définit la valeur binaire (0 ou 1). La particularité du DMX est d’envoyer de façon simultanée un ensemble d’informations destinées à différents appareils et à différentes fonctions de ces appareils : c’est une transmission multiplexée. Ces informations simultanées peuvent être…
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