Studios de répétitions trois étoiles… et plus !
Situés à Rungis et inaugurés voici un an, les studios TRAX de Dont Give Up montent de plusieurs crans le standard des studios de répétition parisiens. Leurs deux fondateurs ont mûrement réfléchi leur projet, en privilégiant l’accueil et le service de leur clientèle, et assurent d’autres activités en parallèle, allant de la prestation à l’installation fixe.
Pour vivre heureux, vivons cachés : quand on arrive place du Rhône à Rungis, on n’imagine pas du tout que derrière des bâtiments tout à fait banals et discrets se cachent deux studios de répétition haut de gamme et un entrepôt de prestataire sono/backline bien rempli… Bienvenue chez Dont Give Up (DGUP en abrégé), dont les deux fondateurs ne sont pas nés de la dernière pluie…
Prestation, conseil, répétition
La société Dont Give Up existe depuis 14 ans, avec comme devise (traduite en français) « Ressources humaines et techniques pour les gens qui créent des spectacles » : autrement dit, prestation/conseil en sonorisation et studios de répétition. Le nom provient de la chanson de Peter Gabriel et Kate Bush, et entre aussi en résonance avec l’expression « The show must go on »…
Ses deux dirigeants sont Xavier Stelly (ingé-son, pilier de la société audio Futur Acoustic d’Antoine Crespin, puis Yellow Sub avec Yves Jaget à Suresnes, connu au château de la Star Ac) et Tristan Mouget (créateur lumière ayant débuté au cinéma qui accompagne techniquement et artistiquement des projets de spectacle, de défilé, et d’événements comme les défilés).

SONO Mag : Xavier, comment est née Dont Give Up ?
Xavier Stelly : L’aventure Futur Acoustic a duré jusqu’à 2011. Je m’occupais de toute la partie technique, mais je tournais aussi de mon côté, avec Cock Robin par exemple. Quand Futur Acoustic a fait faillite, des contrats étaient en cours, j’ai renvoyé nos clients vers d’autres prestataires. Le théâtre des Champs-Élysées m’a rappelé en me disant : « On ne retrouve pas la qualité qu’on avait chez Futur. Remonte une boîte, on bossera avec toi ! » Et voilà comment est née Dont Give Up, le 8 décembre 2011. Nous avions un peu de stock chez Pieter Smit, un transporteur de tournée, et le bureau, c’était chez nous !
Au début, la stratégie, c’était des flight cases et du câblage – c’est tout ce qu’on avait ! Le reste, on le sous-louait à droite à gauche… Nous sommes restés chez Pieter Smit jusqu’à 2023.
SONO Mag : Quelles étaient au départ les activités de Dont Give Up ?
X. S. : Nous assurions par exemple la régie générale du Parc Floral à Vincennes, alors nous avons acheté de la lumière, des systèmes son, nous avons assuré des petits bouts de tournée, et ça a grossi, on a récupéré Wood Kid, The Shoes… Nous avons grossi en même temps que certains artistes quand ils ont explosé : Lomepal est un bon exemple. Nous accompagnons des festivals, notamment de musique classique, comme le festival de Saint-Denis ou le festival du Potager du Roi à Versailles, ce qui demande un savoir-faire particulier.
Nous avons récupéré le Verbier Festival, en Suisse, un des grands festivals de musique classique internationaux. Nous maîtrisons les technologies immersives comme le L-ISA, ou le Soundscape de d&b … De façon générale, nous utilisons ces deux fabricants, L-Acoustics et d&b, dont nous sommes distributeurs.


