DTS Soprano 5 HQS

par | 10 Mai 2024 | n°499, Test Lumière & Vidéo

DTS, le théâtre, ça les connaît ! Marque plus confidentielle en France, on a tout de même tous déjà eu entre les mains l’un de leurs projecteurs halogènes. Après une gamme Alchemy très bien reçue, leurs découpes Sopranos bénéficient d’une belle base dans le domaine de la LED multi-spectrale.

Aspect extérieur

DTS propose une découpe élégante avec trois optiques zoom au choix. La lanterne n’est pas compatible avec les lentilles de type Source Four, DTS a décidé de revisiter ce segment à sa sauce. Le zoom et la netteté se gèrent sur deux molettes indépendantes situées de chaque côté du projecteur, sur lesquelles deux molettes blanches permettent de verrouiller la focale. La lyre est fermement bloquée par ses deux vis, et dispose de deux renforts pour améliorer sa stabilité. Le tout est bien équilibré. On peut ouvrir les optiques à l’aide d’une molette pour réaliser un entretien. À l’arrière, on trouve les connecteurs, l’écran avec sa molette de contrôle et une très grande poignée de manipulation. Enfin, sur le dessus se trouve un anneau pour élingue de sécurité. DTS propose quatre accessoires optionnels : un porte-gobo, un iris manuel et deux porte-flux quatre et huit volets.

Les menus

DTS a fait dans la simplicité avec une grande molette unique pour manipuler les paramètres. Un appui court pour valider, un long pour revenir en arrière. Très pratique et largement suffisant. Les menus sont clairs et complets, pas de soucis de ce côté-là. Parmi les modes DMX, les 10 et 17 ont retenu notre attention, pour leur capacité à gérer de manière fluide tous les paramètres nécessaires.

Utilisation et performances

Contrôle DMX
En mode 10 canaux, nous avons accès à un blanc calibré entre 1 800 K
et 10 000 K, deux librairies de gélatines, un canal de fondu entre les deux gélatines et un autre de désaturation pour revenir vers le blanc. Parfait pour profiter des couleurs concoctées par les équipes de DTS. On dispose également d’un canal de gestion du magenta/vert. En mode 17 canaux, même chose plus la gestion individuelle des LEDs et un canal de crossfade entre CCT, gélatines et ce mélangeur de couleurs. Ça demande un petit temps d’adaptation, mais permet une grande précision et des transitions propres.

Lumière et optique
DTS propose un flux situé sur le podium de ce banc d’essai en blanc, avec 2 910 lux
à 5 m à 25° d’ouverture. L’optique est de bonne qualité et surtout, Soprano ne nécessite pas de filtre Soft Edge, l’impact sur la lentille et la lumière qui en sort est tout de suite parfaitement homogène. Couteaux et gobos sont assez nets sur toute la lentille, avec cependant deux couteaux plus nets que les autres.

Volume sonore
Soprano 5 HQS n’est pas le projecteur le plus silencieux de ce comparatif, mais avec 22 dB(A) à 1 m en mode automatique, il reste dans les bons élèves.

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