Électricité et accrochage
François Guillet
Gaffes, bévues et boulettes
Le péril électrique
Je vais évidemment commencer par mon plat de résistances (celles avec les ohms) favori, à savoir le plat de nouilles. Vous comprendrez que je parle ici de la multiplication des multiprises électriques, du cumul des défauts, et du différentiel capricieux. En électricité, vous avez essentiellement trois protections contre l’électrification et l’incendie (je vulgarise amplement).
1. le disjoncteur protège des surcharges qui mènent droit à l’incendie.
2. le différentiel est censé vous immuniser contre les défauts d’isolation qui dressent les cheveux sur la tête en coupant l’alimentation dès qu’une différence de courant est détectée entre la phase et le neutre (d’où le nom).
3. le câblage à la terre (le vert et jaune) permet de placer les châssis et autres parties conductrices du matériel au potentiel de la terre pour protéger l’utilisateur de toute tension due à un défaut d’isolation.
Chaque appareil électrique possède son petit défaut à lui, pas grand-chose, trois fois rien, deux ou trois petits demis milliampères de rien du tout. Le différentiel, borné, comme il se doit, saute à 17 mA. Toujours. Même si c’est marqué 30 dessus. Il saute. Donc lorsque vous multipliez les multiprises, vous additionnez les défauts et paf. Il saute. Si si.
Côté surcharge, vous êtes logiquement tranquilles. La vertu des LEDs tient dans leur faible puissance électrique consommée. Avec 16 A vous pouvez, mathématiquement parlant, utiliser un bon nombre d’appareils d’une centaine de watts, environ 35 si vous avez 230 volts de tension. Faites-moi plaisir, limitez-vous à une douzaine (et encore c’est beaucoup…), ce sera déjà bien. Je ne tiens pas à imaginer le câblage mural en train de fumer derrière la prise de courant du…
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