POUR UN BON ÉTAT D’ESPRITE
C’est l’esprit(e) tranquille et serein que nous accueillons aujourd’hui notre nouveau jouet. Sur le marché depuis quelque temps, la lyre que Robe nous propose embarque un riche contenu, dont la grande particularité est son fameux bloc LEDs interchangeable. Interchangeable ? Vraiment ? Rapidement et facilement ? Allons voir ça…
UNE MAINTENANCE ÉTAPE PAR ÉTAPE
Et, justement, ces étapes, ne les brûlons pas. Car l’idée est de pouvoir utiliser sa machine longtemps, en conservant le contenu (presque habituel) de ses fonctions et de ses possibilités, mais en ayant recours à un nouveau bloc LEDs si celui-ci devait se fatiguer, être défectueux, ou pour améliorer ses performances dans les années à venir.
Et c’est là une très bonne idée qu’a eu Robe car, avec le temps, nous avons tous déjà remarqué des différences de teintes sur certains modèles et certaines marques, comme un changement dans la température de couleur, dû à l’usure des LEDs. Reste donc à savoir si le reste de la machine pourra suivre le rythme, et tentons de cibler les éléments à surveiller.
STRATÉGIE D’ANTICIPATION
Une autre bonne idée : la partie alimentation, dans la base, regroupe deux cartes électroniques. L’une d’elles ne gère que des LEDs, l’autre gère des LEDs et la distribution vers les autres cartes dans la machine. Le fabricant a surdimensionné la puissance des cartes afin de prévoir des blocs LEDs plus gourmands à l’avenir. Les cartes alim pourraient donc être conservées par la suite. (1)
LES DIFFÉRENTES PARTIES
La tête contient bon nombre de roues et accessoires, dont les roues de couleurs, gobos, frost, prisme, drapeaux de trichromie, couteaux et, bien sûr, les optiques. L’ensemble est regroupé par étage sur des modules démontables. Il est intéressant de constater que Robe a concentré les informations sur son innovation car le modus opérandi qui nous indique comment accéder à ces modules n’apparaît pas dans la doc. Nous détaillerons donc cela ensemble.
La base contient les cartes alimentations et la carte afficheur. Les bras contiennent une carte driver et la mécanique pan/tilt.
ENTRONS DANS SA TÊTE !
Pour commencer, pas de mauvaises surprises : deux vis quart de tour (embout PH2 Philips) nous permettent de retirer facilement les deux couvercles de protection. Ne tirons pas trop fort, car il y a bien sûr une troisième vis quart de tour fixée à l’intérieur pour tenir l’élingue (2). Et là, waouh, c’est quand même beau, là-dedans ! Nous remarquons tout de suite l’espace confortable pour travailler sur l’ensemble des optiques. Très bonne nouvelle de voir qu’elles sont toutes accessibles très facilement. Y passer un coup de chiffon est donc des plus aisés (3). Attention, toutefois, les deux disques de frost dépassent largement de la machine et nous devrons être très vigilants lors des futures manipulations afin de ne pas les casser.