« Tout a commencé à l’âge de 5 ans, lorsque je m’amusais en cachette avec le violon de mon frère aîné. Mes parents m’ont vite confiée aux soins d’un professeur, et mon parcours au conservatoire a commencé ainsi. C’est ensuite assez naturellement que j’ai souhaité mettre la technique au service de la musique, et plus généralement du spectacle. Ma première idée n’était pas la sonorisation. J’ai pensé d’abord au studio, puis au cinéma animalier. Rien à voir, mais c’était une autre de mes passions. Les rencontres à l’école Louis Lumière m’ont finalement amenée à la « prestation ». C’est donc en 2007 que je commence à travailler au sein de la société Embase Système Audio comme technicienne son. C’est en 2013 que Thierry et moi avons rejoint l’équipe de SONO Mag. Notre bonheur : utiliser nos compétences, notre « expertise » pour décortiquer, ausculter, analyser les points forts et les points faibles des enceintes pour aider nos lecteurs dans leur recherche de matériel. »

Je suis ingénieur du son depuis 20 ans et responsable ingénieur pédagogique certifié depuis 2021. Ce nouveau métier réunit mes talents multiples de formateur, meneur de projets technicien audio et HF, photopeintre, vidéographiste, musicien, poète, clown, créateur. Technicien en radio entre 2002 et 2012, puis formateur chez un fabricant de systèmes de sonorisation professionnelle entre 2012 et 2019, je suis aujourd’hui travailleur indépendant, basé à Lyon après quatre années passées en Martinique.

En parallèle, j’ai entamé une démarche artistique et créative. Entre 2002 et 2006, j’ai eu en charge les bandes son, interprétées live ou installées, d’un collectif de plasticiens. Cette expérience se retrouve aujourd’hui dans mes créations pluridisciplinaires autour des mots.

Je suis un lecteur attentif de SONO Mag depuis mes années d’étudiant. C’est un honneur et étonnement à chaque fois renouvelé de voir ma photo dans les pages de ce journal reconnu. Lorsque l’œil écoute, alors sons et visuels se répondent pour transmettre savoir et connaissances.

Comme beaucoup, je suis arrivé ici par amour pour la musique.
À 15 ans, mes oreilles se retrouvent pour la première fois dans un studio (merci Éric Moutot). En découvrant cet univers, j’oriente mes études pour en faire ma vocation (Conservatoire, Institut national de l’audiovisuel). Diplôme en poche, j’intègre un studio effectuant des captations pour les diffuseurs (Mezzo, Arte, France TV). Sillonnant les salles et festivals, je mets ainsi des centaines de concerts en boîte. Preneur de son mais aussi technophile, je me penche de près sur les réseaux audios, ouvrant le champ des possibles. En 2017, je développe cette compétence pour couvrir de grands événements sportifs. Grâce au réseau, connecter une stage box à 10 000 km devient (presque) un jeu d’enfant ! Trois Jeux olympiques plus tard, je vois la technique comme un outil, support des concepts les plus audacieux. Collaborant avec les industriels et les intégrateurs, je partage aujourd’hui mon activité entre ingénierie et formation.
Transmettre reste pour moi un plaisir très enrichissant, que ce soit dans les centres de formation ou SONO Mag…

« Quand j’étais très petit, je faisais tourner les vieux 45 tours gondolés de ma mère sur le nez de mon ours en peluche… Bien plus tard, une chaîne stéréo a débarqué du Japon et je me suis offert un casque (le même que celui du batteur de ZZ Top) pour décortiquer pendant des heures les productions les plus élaborées de l’âge d’or des multipistes à bande. Après une formation de journaliste et la pratique du reportage radio sur le terrain, j’ai finalement débuté sur la première machine de montage son sur disque dur vendue en France et depuis… ce qui coûtait une fortune est devenu banal, la technologie n’ayant cessé d’évoluer et de se démocratiser.

Que ce soit en photo, en son, à l’image ou en production strictement musicale, je considère que les outils ne sont que des moyens au service de la narration et de l’émotion. Bien les connaître permet de s’en faire des alliés indispensables dans nos métiers de passionnés !

J’ai eu la chance qu’en 2013, Gisèle Clark m’invite à rejoindre la fine équipe de RéalisaSon et désormais, je continue de tester « pour de vrai », sous la bannière SONO Mag, les nouveautés studio et broadcast. Lorsque je tombe sur une « perle » au super rapport performance/prix, je suis très heureux de le faire savoir ; mais difficile de résister à la tentation et je finis trop souvent par l’acquérir ! »

Je suis âgé de 45 ans et passionné d’audio et de musique depuis quelques années maintenant…

J’ai eu l’occasion de rouler ma bosse pendant presque 20 ans chez un fabricant d’enceintes de renommée mondiale, où j’ai occupé différents postes, de directeur du bureau d’études pour la France au management d’une équipe d’ingénieurs applications pour la zone EMEA.

Ces dernières années, j’étais principalement impliqué dans le déploiement de « gros » systèmes de sonorisation, avec notamment des événements dans des salles mythiques (Olympia, Casino de Paris, Barbican Londres, festivals, etc.). Cela m’a permis d’être en première ligne et de pouvoir communiquer avec les équipes R&D sur les sujets d’amélioration, tant sur la mécanique, l’optimisation de presets que de la couleur globale du son.

Aujourd’hui, j’ai monté ma société de conseil en ingénierie audio et à ce titre, je me dois de rester à l’affût des dernières sorties de produits tout en pouvant les écouter et mesurer afin de me faire une idée concrète de leur potentiel ; c’est donc une suite logique pour moi d’intervenir comme auteur pour SONO Mag.

Ce magasine reste mythique dans la profession. Je me vois encore du haut de mes 15 ans me rendre en kiosque pour acheter le dernier exemplaire…

Sur le plan personnel, ceux qui me connaissent un peu savent que je refuse difficilement un verre de vin rouge et une bonne table.

En parallèle, j’ai suivi une formation musicale classique assez poussée : solfège, piano, orgue, harmonie… La découverte successive de François de Roubaix, Michel Magne, Jean-Michel Jarre, Pink Floyd, Tangerine Dream… et du dub (via l’album reggae de Gainsbourg) m’a dirigé vers le monde de la synthèse analogique, puis des studios d’enregistrement. Je savais dès lors que je voulais devenir ingénieur du son.

Sorti de l’ENSLL, j’ai enchaîné des contrats comme technicien à Radio France, puis travaillé en poste fixe chez Télétota (où j’ai connu Éric Moutot), en tant qu’ingénieur du son en postproduction son à l’image. Je suis ensuite passé free-lance, et j’ai commencé à écrire dans le supplément Home Studio du magazine Keyboards en 1994. Les traductions techniques ont vite suivi. Au cours des vingt années suivantes, j’ai contribué à presque tous les magazines audio français – notamment Timecode, Broadcast & Production et RéalisaSon avec Gisèle Clark.

En 2011, Éric m’a demandé de rejoindre l’équipe de SONO Mag, qui venait de changer de propriétaire et d’équipe dirigeante. Je lui dois certains de mes articles les plus intéressants, et une vraie redécouverte du monde de la sonorisation de tournée et fixe. Même si l’aspect « historique » de l’audio français me passionne, être consultant audio pour SONO Mag me pousse à actualiser sans cesse mon approche, en découvrant des aspects et des évolutions insoupçonnés. »

Je suis entré dans le métier un peu par hasard, suite à un petit boulot d’étudiant au Puy du Fou, suivi de contrats à Disneyland Paris. Bien qu’étant un ancien musicien, c’est la lumière qui m’est apparue comme une évidence. Depuis, je cumule carrière et passion, avec comme vocation la technologie, et notamment les consoles. En juillet 2017, je lance Le Coin des Lighteux, une chaîne YouTube qui propose des tutoriels vidéo sur tout ce qui concerne la lumière assistée par ordinateur et les consoles. En 2018, cette envie de transmission m’amène à devenir formateur lumière chez Oliverdy Formation, et c’est en juin 2019, que je deviens rédacteur pour SONO Mag. J’y réalise des reportages ou encore des tutoriels vidéo avec l’objectif de partager de nouvelles découvertes.

« Quatorze années à pratiquer la maintenance au sein de différentes structures événementielles. Quatorze années à ouvrir des machines, les réparer, les peaufiner, les faire revivre pour certaines. Quatorze années pour m’apercevoir que ce métier, qui permet de mettre en lumière les plus beaux événements, restait, lui, dans l’ombre. Lorsque j’ai pris mon indépendance en créant AMS, en 2014, l’idée m’est venue comme une évidence de mettre un coup de projecteur et promouvoir cette activité discrète mais indispensable. J’ai rejoint l’équipe de SONO  Mag fin 2015 pour mettre en avant les tutoriels d’entretiens et la maintenance préventive. Aujourd’hui, l’ombre se dissipe peu à peu et l’aventure continue… »

« Du plus loin que je me souvienne, deux domaines me fascinent : le son et les sports de pleine nature. Et j’ai eu le privilège de les expérimenter tous deux dans mon univers professionnel. Support technique chez Studer France puis ingénieur du son jusqu’en 1993, j’ai ensuite décidé de changer d’univers pour organiser et encadrer des activités de pleine nature : kayak, escalade, rafting, tir à l’arc et VTT. En 2008, retour gourmand au son et début simultané comme pigiste pour SONO Mag, où je réalise des bancs d’essai audio pro, des tutoriels et la veille technologique. Depuis 2011, j’ai le privilège d’être le rédacteur en chef de cette joyeuse équipe. Mon vrai plaisir est d’essayer de rendre accessible à tout un chacun ce qui rend nos métiers si uniques et magiques. »

« A l’âge de 10 ans, je réalise les plans d’une table de mixage. Après plusieurs années de guitare, je m’essaie à la batterie avec mes copains de lycée, avec lesquels je foule mes premières scènes. Je fais alors le choix de passer de l’autre côté du micro en commençant mes premières régies retours à la MJC d’Oullins, haut lieu de la scène rock lyonnaise des années 1990 et 2000. Je fais mes armes entre Lyon et Saint-Etienne, puis le goût de la route et des voyages ne va plus me quitter. La régie retours est de loin mon activité préférée car j’aime le contact avec les personnes sur scène et la spontanéité que cela induit. Tu sais immédiatement si tu as bien ou mal rempli ta mission ! Quand Eric Moutot me propose les tests HF pour SONO Mag, j’accepte avec grand plaisir, car c’est l’occasion de me plonger plus profondément dans ces outils un peu mystérieux qui sont présents dans notre quotidien. »

Une passion qui date ! Mon premier souvenir avec du matériel audio, c’était vers cinq ou six ans. Je me rappelle encore le moment où mon grand cousin m’a tendu un micro provenant d’un enregistreur à bande. La musique a sans aucun doute guidé mes pas vers l’univers du son. À huit ans, j’ai commencé les cours de piano. Ensuite, l’école de musique, un peu de conservatoire, et comme beaucoup d’adolescents, de la guitare.

Mais il me manquait quelque chose … C’est vers 16 ans que je rachète à un copain mon premier enregistreur, un AKAI 4000DS MK2, que j’ai encore ! À 18 ans, le jeune provincial que j’étais monte à Saint-Geneviève-des-Bois pour faire un stage de vente dans un magasin de musique. Ce dernier me fait miroiter un stage de preneur de son dans un studio, dont je ne verrai finalement pas l’ombre d’un fader. Déception, mais qu’à cela ne tienne ! S’ensuivent des études d’électronique puis un diplôme d’ingénieur spécialisé, qui m’ont permis de comprendre la physique du son et les différentes techniques. Progressivement je me suis équipé en matériel, faisant ainsi mes propres expériences.

Mon deuxième enregistreur était un AKAI DR8, que j’ai par la suite transformé en DR16. Alors j’ai pu réaliser des enregistrements et de temps à autre faire quelques prestations de live pour des petits groupes. Mais le tournant majeur a été sans aucun doute ma rencontre avec Éric Moutot de L’Atelier du Son (Dijon) et SONO Mag. En 2015, l’aventure commence avec SONO Mag. Deux ou trois « Franckfurt Messe », quelques articles, mais également la réalisation de projets de captation live, en studio ou encore avec ma participation en tant que membre du jury du Dijon Live. Alors depuis toutes ces années, la passion est toujours là. Mais j’ai aussi le privilège et le plaisir de collaborer avec l’équipe de SONO Mag. Alors que l’aventure continue !

Coordination : action de coordonner ; harmonisation d’activités diverses dans un souci d’efficacité. Cette définition représente bien mon rôle au sein du magazine. Mais comment me suis-je posée sur la planète sono ? Si huit ans de cours de piano classique au conservatoire m’ont ôté toute envie de faire carrière dans la musique, j’ai tout de même gravité dans l’univers audio. D’abord avec les conventions AES, puis quelques années plus tard lorsque j’ai débuté les activités de coordination en m’occupant des formations son d’une école spécialisée dans ce domaine technique. Lorsque l’opportunité d’intégrer l’équipe de SONO Mag s’est présentée, j’ai sauté à bord du vaisseau aux côtés d’une équipe de passionnés de son et lumière. Alors, comme dirait Spock : « Longue vie et prospérité » !

« Vous parler de mon enfance et de mon parcours scolaire vous ferait passer un moment peut-être drôle, mais plus certainement dégradant pour mon image au sein de nos professions du son et de la lumière. Je vais donc commencer par ma première expérience avec le son.
Ma carrière a débuté devant une super cinq GT turbo, dans laquelle j’installais un autoradio et une paire d’enceintes. J’étais autodidacte. Et à force de voir brûler le matériel installé dans les voitures, je me suis intéressé aux techniques du son et professionnalisé dans ce domaine.
Comment expliquer mon arrivée au sein de SONO Mag en 2002 ? Aucune idée… Un flot de rencontres m’a permis de devenir vendeur dans une boutique de sonorisation, DJ de mariage (oui, moi aussi), puis commercial pour une marque d’enceintes françaises, et donc, de fil en aiguille, chef de publicité de votre magazine. Et depuis deux ans, avec un autre aventurier, nous sommes à la barre du navire SONO Mag, un vrai chalenge pour moi.
Mes passions et vices sont les mêmes : les engins à moteur en tous genres, la vitesse, et ma famille. »