L-Isa en tournée avec Renaud

10 Juin 2017 | Reportage Son

L-Isa en tournée avec Renaud

juin 2017Reportage Son

La sonorisation en pleine (r)évolution

Après avoir bouleversé les techniques de diffusion en développant le principe de la WST, le Dr Christian Heil ne s’est pas contenté de faire fructifier la société L-Acoustics. C’est dorénavant sur la fusion entre le son et l’image en live qu’il se penche, par le biais du concept L-Isa. Finis les systèmes stéréo traditionnels, l’heure est à la spatialisation des sources. Et pour se rendre compte du résultat, quoi de mieux que d’aller en discuter en conditions réelles, sur la tournée de notre Renaud national, avec notre non moins réputé Madje Malki, accompagné pour l’occasion de Sherif el Barbari, responsable des applications du L-Isa. On va enfin pouvoir ouvrir les yeux quand on veut se concentrer sur la musique !

Les techniques de sonorisation dans le monde du spectacle ont bien évolué ces dernières décennies, et c’est peu de le dire. Toutefois, malgré les énormes avancées que l’on a vécues, il faut avouer que le problème de la stéréo reste une sorte de boulet que l’on traîne lorsque l’on va au spectacle. Pas de souci quand vous êtes en studio ou au casque, mais devant deux grappes d’enceintes, c’est une toute autre histoire. Bien que l’on puisse panoramiquer les sources dans un mix stéréo, le résultat spatial n’est réellement efficace que pour un nombre restreint d’auditeurs idéalement placés.

Pour pallier cela, les recherches du Dr Heil, épaulé par Guillaume Le Nost et Sherif el Barbari, ont conduit à une nouvelle méthode de spatialisation des sources, diffusée selon un protocole et une méthode bien précise constituant la norme L-Isa. L’idée est de pouvoir bénéficier de cette spatialisation en tout point de l’audience, avec une restitution très naturelle et une grande musicalité.

Le concept L-Isa schématisé en version complète. Le système de diffusion frontal et les sources latérales permettent d’offrir une écoute immersive et naturelle

Et pour mettre ce système en œuvre, qui de mieux que Madje Malki aux manettes ? Nous nous sommes donc retrouvés au Zenith de Nantes sur la tournée de Renaud, qu’il mixe depuis de nombreuses années. Accompagnés de Sherif el Barbari, responsable des applications L-Isa et ingénieur du son de renom (Radiohead, Robbie Williams, Deep Purple, Supertramp, A-Ha, Montserrat Caballé…), nous avons donc passé plusieurs heures à discuter et écouter afin de présenter au mieux cette (r)évolution de la sonorisation.

LE CONCEPT

L-Isa est une architecture audio multicanale conçue pour le spectacle vivant et des jauges de cent à plus de mille personnes. L’objectif est d’offrir les outils et les solutions en temps réel pour obtenir un son localisé, immersif et naturel. Un processeur, véritable ordinateur rackable 2U, assure la spatialisation et la gestion de quatre-vingt-seize sources en entrées vers trente-deux sorties destinées aux systèmes de diffusion. Une installation certifiée L-Isa est constituée d’un système frontal de haut-parleurs L-Acoustics (série X, Kiva, Kara, Arcs, K1, K2), et de ses extensions latérales amplifiant l’espace scénique, avec une résolution jusqu’à huit fois supérieure aux solutions LCR. Elle peut être également complétée par un système immersif latéral amplifiant les effets périphériques et contribuant à l’enveloppement sonore.

Sonomag : Comment le concept L-Isa est-il né ?
Sherif el Barbari : Durant cette dernière décennie, nous avons assisté à de grandes avancées technologiques, notamment dans le domaine du cinéma, qui s’est penché sur l’immersion totale du spectateur non seulement grâce à l’image, mais également au son. Cela a vraiment créé une nouvelle façon d’écouter pour le grand public, mais qui reste bien loin de ce que l’on peut actuellement entendre dans les systèmes de sonorisation live. Nous nous sommes donc demandé comment nous pourrions réintroduire ce plaisir d’écoute dans le live. Nous voulons donner la chance à l’auditeur de découvrir une restitution sonore naturelle en live. Nous voulons reconnecter ce que les gens voient avec ce qu’ils écoutent. Nous ne prétendons pas revenir sur les acquis ni réinventer l’audio. Nous souhaitons simplement développer des outils et des marches à suivre qui le permettent.

Sonomag : Quels sont ses principaux avantages ?
Sherif el Barbari :Tout d’abord, la spatialisation donne une réelle sensation d’immersion et de cohérence par rapport à l’image sonore, c’està-dire la position réelle des sources sur scène avec un son très naturel et très musical. Ensuite, du fait que les sources soient parfaitement localisables en tout point de la salle et qu’elles ne se superposent donc pas, il n’est pas nécessaire de pousser leur niveau pour les entendre, le volume global résultant étant alors confortable. C’est d’ailleurs ici le cas avec Renaud, dont la voix ne passe que dans le cluster central, à part quelques exceptions. Les habitués de ses concerts sentent une réelle différence entre l’avant et l’après, sans toutefois comprendre ce qui a changé. Ce n’est donc pas vraiment une révolution, pour l’auditeur en tout cas, mais plutôt une optimisation de toutes ces années d’expérience de L-Acoustics dans le domaine de la sonorisation.

LE PROCESSEUR

Sonomag : Comment fonctionne le processing L-Isa ?
Sherif el Barbari : Toutes les voies traitées dans la console sont envoyées post-traitements et post-fader dans le processeur par un flux Madi. L’ensemble de ces canaux est spatialisé et traité au besoin dans le processeur pour ensuite ressortir vers les amplis, toujours dans un flux Madi. Pour le moment, nous avons la capacité de gérer quatre-vingt-seize entrées et trente-deux sorties. En ce qui concerne les calculs, cela reste notre petit secret de fabrication. Nous utilisons nos propres algorithmes et de nombreux outils très puissants. Tout ce que je peux dire, c’est que nous n’utilisons pas les phénomènes de phase, ni les principes de la WFS, car nous voulons garder coûte que coûte l’impact d’un son naturel, non coloré ni processé. 

L Isa Processeur

Le processeur L-Isa est un véritable ordinateur, rackable au format 19’’ 2U. Ne vous fi ez pas à sa sobriété extérieure, une véritable machine de guerre se cache à l’intérieur.

Sonomag :  Quels sont les paramètres qui sont attribués à chaque source pour la spatialisation ?
Sherif el Barbari :  Chaque entrée dispose de cinq paramètres à renseigner : le pan, la largeur, la distance, l’élévation, et l’envoi de sub. Chacun d’entre eux peut être verrouillé pour empêcher sa modification. De même, le mode Show permet de limiter l’accès à certains paramètres afin de ne pas faire de fausse manipulation pendant un spectacle, ce qui pourrait lui être fatal.

Sonomag : Pourquoi un paramètre d’envoi de sub pour chaque source ?
Sherif el Barbari : Simplement parce que le volume et la réponse en fréquences d’une source vont changer selon sa distance dans l’espace. Si vous la bougez vers le fond, ces deux critères vont diminuer. Or si le mixeur utilise un sub sur un départ auxiliaire directement depuis sa console, il continuera de l’envoyer au niveau nominal. Nous avons donc choisi de créer un départ auxiliaire de sub pour chaque source, dans le processeur, permettant ainsi de rester cohérent avec la spatialisation.

Sonomag : Pourquoi avez-vous choisi le Madi comme protocole audionumérique ?
Sherif el Barbari : Le Madi est le protocole de transfert de signaux numériques multicanal le plus simple à utiliser car il ne nécessite aucune configuration particulière. De plus, c’est très fiable et utilisé dans toutes les consoles numériques professionnelles. Nous proposons deux ports Madi en optique et un port en BNC qui se situent en face arrière, avec les connectiques RJ45 du réseau, Midi pour le Program Change, BNC pour le Time Code, Sub-D pour l’AES/EBU et jack 6,35 en sortie stéréo.

LE CONTROLEUR L-ISA

Compatible PC et Mac, et connecté en réseau, le logiciel de contrôle L-Isa a été conçu pour être simple et rapide. La visualisation de toutes les sources apparaît dans l’espace de mixage sur un seul écran. Des fonctionnalités avancées telles que les groupes et les automations permettent des actions signifi catives sur une ou plusieurs sources simultanément.

De plus, le contrôleur s’interface de manière transparente avec les fonctionnalités d’automation des toutes les stations de travail audionumériques telles que Pro Tools, Nuendo, Ableton Live, et peut même communiquer via OSC pour des confi gurations plus complexes.

La fenêtre principale très intuitive du contrôleur L-Isa. On peut à tout moment sélectionner une source et accéder à ses paramètres de spatialisation dans la partie basse de l’écran.

Les sources peuvent être groupées pour plus de facilité d’utilisation en live.

Sonomag : Peut-on travailler hors connexion et donc préparer son design en amont ?
Sherif el Barbari : Bien sûr. Vous pouvez tout à fait préparer votre configuration complète en amont puis la charger après avoir connecté le contrôleur au processeur. Cela prend environ trois secondes pour charger l’ensemble.

Sonomag : Le contrôleur peut-il être utilisé avec un écran tactile ?
Sherif el Barbari : Oui. Le software du contrôleur a été prévu dès le départ pour fonctionner avec un écran tactile, ce qui rend la chose encore plus intuitive et agréable.

Sonomag : Doit-on créer la modélisation de la salle directement dans le L-Isa ?
Sherif el Barbari : Non, mais on effectue les modélisations 3D de la salle dans le logiciel L-Acoustics Soundvision, puis on importe le fichier de la salle dans le contrôleur L-Isa. Rien de plus simple.

Aux manettes de sa SSL Live 500+, et lui-même en immersion, Madje reste très à l’écoute malgré les quatre-vingt dates déjà effectuées.

LA PREMIÈRE TOURNÉE

Aux manettes, on ne le présente plus, Madje Malki, directeur technique de Potar Hurlant, qui fournit l’ensemble du matériel de la tournée. Complice de Christian Heil depuis les débuts de L-Acoustics, et donc utilisateur expert des boîtes marron, il était évident que ce concept allait faire frémir ses oreilles averties et qu’il serait le premier à partir en tournée avec !

Sonomag : Tu suis Renaud depuis de très nombreuses années. Peux-tu nous expliquer les raisons de ton choix du L-Isa sur cette tournée ?
Madje Malki : Renaud est un artiste très sensible, comme nous le savons tous, mais dont la voix a malheureusement souffert tout au long de ces années. Elle est donc assez délicate à traiter en concert, surtout qu’il s’agit d’un vrai chanteur à textes. Il est primordial que le public comprenne tout ce qu’il dit. L’idée a donc été de ne plus mixer la voix de Renaud dans la masse d’un mix en tentant de la faire ressortir, mais de l’entendre véritablement entouré par ses musiciens et de redonner toute sa musicalité à sa poésie.

Sonomag :  Tu as certainement dû avoir un certain temps de pré-production pour pouvoir appréhender ce nouveau système et la méthodologie de mixage qui va avec ?
Madje Malki : Oui, bien sûr ! Mais je privilégie le travail dans mon studio avec les enregistrements multipistes des répétitions que je récupère. Je trouve cela beaucoup plus efficace. Je me suis ainsi rapidement rendu compte que tous les arrangements avaient été faits pour supporter la voix. Il fallait donc que je trouve une solution pour ne pas me retrouver à trop pousser la voix en sonorisation et donc perdre toute la musicalité des arrangements. J’ai alors appelé Sherif pour lui proposer de faire une simulation dans mon studio avec le processeur L-Isa. Nous avons comparé le mix gauche/droite sur les enceintes de monitoring avec le mix processé par le L-Isa diffusé sur cinq enceintes X8. Le résultat était plus intéressant avec le L-Isa en X8 qu’avec des enceintes stéréo de très haute qualité. Nous avions un très bon relief et une voix très naturelle, sans avoir à la pousser.

Sonomag : Tout cela est du à cette nouvelle façon de spatialiser les sources ?
Madje Malki : En effet, car lorsqu’on travaille en stéréo, la localisation des sources ne se fait que par le biais de volumes. Le résultat est que l’on travaille alors avec des sources « fantômes ». Ici, la spatialisation est réelle car les sources sont physiquement localisées et matérialisées par des haut-parleurs. Cela donne une hyper-présence des instruments. De plus, il n’y a pas d’interférences entre les clusters. On évite donc les annulations fréquentielles inévitables avec un système stéréo.

UNE DIFFUSION OPTIMISéE

Afin de constituer le système frontal défini par le cahier des charges L-Isa, ce ne sont pas moins de cinq clusters de Kara qui sont accrochés au dessus du nez de scène, sur toute sa largeur, complétés par un cluster central de KS28. De plus, deux clusters de K2 sont utilisés aux extrémités, tournés vers l’extérieur, pour pouvoir couvrir les zones publiques les plus latérales, en dehors du champ du système L-Isa. Des Arcs II sont également positionnés en débouchage sur les côtés tandis que des X8 et X15HiQ s’occupent des premiers rangs. Un déploiement qui peut paraître impressionnant au premier abord, mais qu’on relativise rapidement quand on sait que l’ensemble du son et du backline de la tournée tient dans une seule semi-remorque !

Les in-fills en X15HiQ posés sur scène et sur les SB28 du sol permettent de déboucher les premiers rangs, mais à un faible niveau pour ne pas perturber le système L-Isa.

Sonomag : Le calage doit être assez complexe avec le nombre de clusters installés. Quel est ton point de référence ? 
Madje Malki : Ce n’est pas si simple, effectivement, d’autant que tout vient du centre. C’est pour cela que le cluster central est mon point de référence. La première chose, c’est que toutes les enceintes interférentes, telles que les out-fills en Arcs II ici, diffusent une réduction mono du mix gérée directement par le L-Isa. En effet, les algorithmes développés prennent en compte la spatialisation des sources dans le système principal afin de rendre cette réduction cohérente et de façon indépendante pour chaque point de diffusion complémentaire. Ainsi, l’auditeur placé aux limites du système L-Isa a toujours une spatialisation satisfaisante. Tout est également prévu pour que le niveau généré par ces enceintes ne vienne pas perturber le système L-Isa. Il y a déjà le son de scène qui est perturbant, ce qui est largement suffisant en termes de pollution sonore.

Sonomag : Et en ce qui concerne les rappels ?
Madje Malki : C’est le deuxième point important. Les délais ne sont pas véritablement gérés comme des rappels, mais vraiment de façon à ce que toute l’image sonore soit focalisée sur scène. Il nous reste alors à bien manager les sources perturbatrices. Le L-Isa couvrant environ 80 % de la salle, on s’assure que les enceintes complémentaires soient bien toutes hors champs du L-Isa, et à des niveaux les plus faibles possibles. Par exemple, dès qu’on peut se passer des out-fills, on le fait.

Sonomag : Tu as choisi de mettre les subs en l’air, au centre. Tu peux nous expliquer ?
Madje Malki : Le fait qu’ils soient en l’air leur permet de ne pas être perturbés. Je peux les mettre très fort, cela ne pose aucun problème et ils couvrent l’ensemble de la salle. Ce sont plutôt les subs du sol qui sont plus perturbants. Je les mets donc à un niveau relativement faible, juste ce qu’il faut pour les dix premiers mètres.

Sonomag : Tu utilises ici du Kara pour le système L-Isa. Est-ce pour une raison d’encombrement ?
Madje Malki : Principalement, car nous jouons en salle et ce design demande une grande hauteur d’accroche, au minimum dix mètres. Sachant qu’il faut environ douze enceintes par colonne, il faudrait des hauteurs bien plus grandes avec du K1 ou du K2. De plus, cela résout beaucoup de problèmes de scénographie. Partout en salle, les spectateurs bénéficient d’une totale visibilité de la scène et des écrans. Quoi qu’il en soit, le L-Isa va reconditionner les cahiers des charges de la sonorisation.

Sonomag : Y a-t-il une limite dans le nombre d’enceintes composant chaque cluster ?
Sherif el Barbari : Oui, dans une configuration avec cinq clusters, le maximum est de douze enceintes par cluster, sauf pour le cluster central où l’on peut en disposer de quatorze. Tout cela a été défini en relation étroite avec les spécialistes de L-Acoustics.

PUISSANCE ET GRANDS VOLUMES

Sonomag : Il y a une distance maximum à respecter entre chaque cluster ?
Madje Malki : Oui. Pour que le système soit efficace, il faut au maximum quatre mètres entre chaque cluster. Au-delà, la couverture globale est perturbée, et on perd vraiment la musicalité du son du fait des délais induits.

Sonomag : As-tu déjà testé ce système en champ libre, en extérieur ?
Madje Malki : Non, pas encore. Ce que je peux dire, c’est que plus les salles sont grandes et bonnes, plus le système est beau. Personnellement, j’adore !

Sonomag : Cela restreint donc un peu la taille de la scène ?
Madje Malki : Le L-Isa est principalement conçu pour une ouverture de scène de seize mètres, avec une portée de cinquante mètres. C’est tout à fait honorable. De plus, on peut y ajouter des extensions pour augmenter encore l’image sonore. Comme je te disais, nous avons fait jusqu’à douze-mille personnes ainsi. De plus, le point de mixage idéal, pour moi, se situe vers 35 m.

Sonomag : Je mets les pieds dans le plat, mais peux-tu nous donner le point fort du L-Isa par rapport à d’autres méthodes de spatialisation ?
Madje Malki : Les autres méthodes n’ont pas grand chose à voir, même si on parle effectivement de notion de spatialisation. Je pense par exemple que l’utilisation de la WFS dans ce type d’opération est irréalisable, bien que très intéressante. Nous cherchons tout de même un certain rendement et une puissance nécessaire pour des grands volumes de salles et des jauges pouvant être importantes.

Sonomag : Pensez-vous que le L-Isa va changer le monde de la sonorisation ?
Sherif el Barbari : Oui, je pense ! Cela prendra du temps mais les gens vont de plus en plus demander du son de meilleure qualité. De ce fait, les productions devront bien comprendre que la qualité du son doit être prise beaucoup plus en considération qu’aujourd’hui.

l’écoute

Pouvoir passer du temps à écouter des systèmes avec des gens tels que Madje et Shérif est toujours passionnant, mais j’avoue que ce fut aussi agréable que déstabilisant cette fois-ci. Tout d’abord, l’efficacité d’une voix seule dans un cluster central est tout bonnement redoutable. C’est le principe de diffusion des voix utilisé pour le cinéma, et on en vient rapidement à se demander pourquoi ce n’est pas ainsi depuis longtemps en live. Ensuite, pour avoir vécu quelques expériences de spatialisation, il est indéniable que l’on est en face d’un système et d’une approche tout à fait différents. La gestion du processing permet réellement de ne plus se sentir mis de côté lors d’un concert et l’on bénéfi cie d’une vraie image sonore, partout en salle. Même le public vraiment excentré est bichonné par la gestion des différentes réductions mono.

Bien sûr, les talents de mixeur y sont pour quelque chose, mais on localise parfaitement les musiciens, et si l’on ferme les yeux quelques instants, on se retrouve en immersion dans le mix, avec une voix digne d’un grand bonhomme. Mais de toute façon, pour en arriver là, ce sont forcément tous des grands bonhommes. Que l’aventure continue !

L’équipe son de la tournée Renaud. De g. à d. : Quentin Tachet, Kevin Chaplain, Christophe Genix, Madje Malki, Steve Hernandez, Gilles Vautier.

MATÉRIEL ET ÉQUIPE

PRESTATAIRE : POTAR HURLANT

ÉQUIPE TECHNIQUE SON :
Mixage façade : Madje Malki
Mixage retours : Christophe Genix
Ingé système : Steve Hernandez
Assistant système : Quentin Tachet
Assistant retours : Gilles Vautier
Plateau : Kevin Chaplain

ÉQUIPEMENT SON :
Diffusion (toutes références L-Acoustics)
Main L-Isa : 57 Kara (13 en cluster central + 4 x 11)
Subs : 2 x 3 KS28
Infras : 2 x 2 SB28
Out-fill : 2 x 8 K2
Front-fill : 4 X8 In-fill : 2 x 4 Arcs II
Delays : 9 Kara
Amplification : 24 La8 2 La12X
Drive : 1 L-Isa Processor 1 La-Network
Régies :
Façade : 1 SSL Live 500+
2 Distressor
2 Lil Freq
1 Dave Hill Europa 1
2 JoeCo Blackbox

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