La fabrication des vinyles
Avec Tatiana, presseuse chez Resinoplast
Dans notre univers qui se numérise chaque jour un peu plus, certaines technologies purement analogiques retrouvent une deuxième jeunesse. C’est indiscutablement le cas, depuis quelques années, des disques vinyle. En compagnie de Tatiana, vénérable presseuse américaine Finebilt datant de 1958 et récemment arrivée en France dans la société Resinoplast, nous vous conduisons aujourd’hui dans les coulisses de la fabrication d’un de ces disques. Durant l’année 2016, Resinoplast prévoit de produire vingt-cinq millions de disques, soit un sur quatre dans le monde.
L’idée de graver du son sur un support physique ne date pas d’hier. Charles Cros a conçu en 1877 son « paleophone » et Thomas Edison imagine la même année une machine à rouleaux. Mais c’est Émile Berliner qui, en 1887, va développer la gravure latérale sur cire avant d’imaginer mouler des disques en ébonite puis en gomme laque. Le principe n’a pas changé depuis. En 1947, le premier microsillon à une vitesse de 33 tours 1/3 voit le jour et l’utilisation du vinyle à la place de la gomme laque apparaît. Les pointes de lecture sont désormais en saphir ou diamant. Ces formats sont toujours utilisés aujourd’hui. Seule la stéréo va, en 1956, apporter une nouvelle dimension au son, sans modifier le principe de production.
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