Depuis 2019, afin d’inciter les salariés à travailler plus longtemps, un système de bonus/malus, a été mis en place.
Ainsi, pour ceux qui souhaitaient partir avant l’âge du taux plein (63 ans avant la réforme de 2024), un malus de 10 %, dit coefficient de solidarité, était appliqué pendant trois ans sur les pensions de retraite complémentaire, même s’ils remplissaient toutes les conditions pour partir en retraite, âge et nombre de trimestres cotisés.
À l’inverse, pour ceux qui repoussaient leur départ de deux à quatre ans, un bonus était alloué. Mais la réforme des retraites est passée par là. Ainsi, ce bonus est maintenu pour les salariés qui ne sont pas concernés par la réforme, mais supprimé pour ceux qui sont nés à compter du 1er septembre 1961 et dont la retraite du régime de base a pris effet à compter du 1er décembre 2023.
Quant au malus, bonne nouvelle, il a pris fin à l’automne 2023 pour les nouveaux retraités, soit ceux dont le départ à la retraite s’est fait à partir du 1er décembre 2023, et depuis le 1er avril 2024, pour tous ceux dont le départ en retraite est antérieur à la date du 1er décembre 2023.
La suppression de cette disposition concerne 700 000 retraités du secteur privé et elle fait suite, depuis le 1er novembre 2023, à une revalorisation des retraites complémentaires à hauteur de 4,9 % inflation oblige, qui concerne quant à elle plus de 13 millions de retraités.