Les niveaux sonores en spectacle
Cédric Huet
La psychoacoustique de l’oreille
La sensibilité de l’oreille humaine n’est pas identique à toutes les fréquences. A niveau de pression égale, elle distingue mieux les sons de fréquences moyennes et aiguës que les sons graves ou très aigus.
De ce fait, si l’on veut mesurer correctement la sensation perçue par l’oreille, on utilisera des filtres qui atténueront les basses et les hautes fréquences de la même façon que le fait l’oreille humaine. On parle alors de pondération, avec trois types de filtres : A, B et C. Les valeurs mesurées s’expriment en dB(A), dB(B) ou dB(C).
Afin de créer une échelle de valeurs, le seuil d’audition de l’être humain a servi à calibrer le 0 dB. Ce sont ensuite des valeurs correspondant à différentes sensations physiques qui serviront de repères, telles que le seuil de dangerosité à partir de 90 dB, ou encore le seuil de douleur aux alentours de 120 dB.
Que dit vraiment la loi ?
Suite à une première loi, dite loi « Royal » ou loi « Bruit », datant du 31 décembre 1992 qui renforce la législation existante, un décret destiné à préserver l’audition du public et protéger l’environnement de la pollution sonore des lieux musicaux nous concerne particulièrement. Ce décret « Lieux Musicaux » 98-1143 du 15 décembre 1998, complété par la circulaire 15121998-2, concerne les lieux recevant du public et diffusant de la musique amplifiée, que ce soit en intérieur ou en extérieur. Il fixe clairement la limitation du niveau de pression acoustique admissible en tout point accessible au public à…
DANS LA RUBRIQUE DJ & STUDIO, LIRE AUSSI...
[/et_pb_posts_carousel]
[/et_pb_posts_carousel]