La gradation

Un article de
Olivier Balagna
Lampe tungstène vs LED
Les procédés qui permettent de faire varier le flux des luminaires dépendent de la technologie de chaque type de lampe et tout particulièrement de leur mode d’alimentation. Les appareils à LEDs sont équipés de convertisseurs qui délivrent un courant continu de 12 ou 24 V assortis de résistances qui abaissent encore la tension fournie à chaque diode. De leur côté, les lampes à filament de tungstène de nos projecteurs traditionnels sont alimentées par un courant alternatif de 100, 120 ou 240 V selon les pays. Si les lampes à incandescence acceptent sans difficulté une variation de la tension électrique, la LED nécessite une tension rigoureusement constante faute de quoi la longueur d’onde des photons émis est profondément modifiée. Face à ces contraintes et sachant qu’aucune de ces deux sources n’a été initialement conçue pour la gradation, comment peut-on néanmoins en contrôler le flux lumineux ? Selon l’évolution des technologies, diverses solutions ont vu le jour, adaptées aux particularités de chacune.
LA GRADATION À ANGLE DE PHASE
Utilisée depuis les années 1960 pour graduer les sources résistives, cette technique est devenue celle des gradateurs ou « dimmers » conventionnels qui commandent le flux des lampes à incandescence. Elle exploite le caractère périodique du courant alternatif : si, au cours de chaque demie période, on retarde le passage du courant selon une durée plus ou moins longue, a tension efficace sera lié au temps durant lequel on aura laissé passer ce courant, sans que la fréquence de l’onde alternative en soit modifiée…
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