LIGHT BASICS

Un article de
Olivier Balagna
DMX : Une terminaison est-elle nécessaire ?
Le standard E1.11 – 2008 correspond à la dernière révision du « DMX512-A Asynchronous Serial Digital Data Transmission Standard for Controlling Lighting Equipment and Accessories ». Il définit le langage DMX mais aussi les caractéristiques physiques des circuits qui en transmettent les données et leur topographie générale. Il spécifie notamment quelles procédures utiliser pour assurer une terminaison appropriée de la ligne. Celle-ci doit être « bouclée » par une résistance de 120 Ω avec une tolérance de +5% -10% qui se place entre le Data- et le Data+. La norme de câblage DMX étant le EIA-485 (ou RS-485) à double paire torsadée, une résistance de ce type doit donc relier les fils 2 et 3 tandis qu’une seconde relie les fils 4 et 5. Dans le cas classique où le transmetteur (un pupitre de commande, par exemple) est placé à l’une des extrémités de la ligne, une seule résistance par paire est nécessaire. Mais, si tel n’est pas le cas, chaque extrémité devra être équipée d’une terminaison de 120 Ω. De plus, lors de l’utilisation d’un répartiteur (switcher), chaque segment de ligne devra être refermé de manière similaire. Sur le plan électrique, les composants de la terminaison doivent être calibrés pour garantir un voltage stable d’au moins 42 V en courant continu et 30 V pour un courant alternatif à 50 Hz. Telles sont les préconisations du standard. Essayons maintenant d’en comprendre les raisons.
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