LIGHT RIDER

par | 5 Nov 2018 | Test Lumière & Vidéo

LIGHT RIDER

novembre 2018Test Lumière & Vidéo

Clubbing & Riding

Nicolaudie est connu pour ses contrôleurs lumière entertainment et architecturaux, vous savez les boîtes jaunes, ou rouges, ou vertes mais aussi bleues, de la taille d’un paquet de cigarettes, que ce soit Sunlite, Easy Stand Alone ou Stick. Light Rider est une de leurs dernières marques, c’est d’ailleurs autant un concept qu’une marque. Clairement, le but est de donner un maximum d’effets en un minimum de temps pour les utilisateurs d’effets lumière de clubs ou autres sonomobiles.

L’ASPECT, LE SYSTÈME D’ACCROCHE, LA MANIPULATION, LE MODE D’EMPLOI

Le boîtier en lui même est en plastique, opacifié, comme fumé, avec quatre connecteurs, un afficheur à deux caractères, trois diodes et trois boutons. Les deux embases DMX femelles sont en trois points, normal sur un produit de ce prix. Ce boîtier permet de contrôler millevingt-quatre canaux DMX, donc deux univers. On est bridés à un seul avec le logiciel Light Rider, mais utilisable avec deux en option sur Sunlite ou ESA. Bien entendu, il peut fonctionner en autonome avec une horloge et un calendrier ou en rappelant les mémoires avec les petits boutons noirs. Un connecteur HE10 permet de gérer huit contacts secs pour des déclenchements externes. Le plus intéressant est probablement la connectivité wi-fi qui permet à la boîte noire d’être reliée à un iPad ou à une tablette Android.

La capacité mémoire est de 128 Ko, de type flash. Notons le connecteur de type USB-C, comme les derniers téléphones Samsung, pour alimenter le boîtier ou le relier à un PC ou à un Mac. Les modes d’emploi sont édités en allemand, en anglais, voire en italien, mais pas en français. Bon, c’est dommage, d’autant que la clientèle potentielle de cette application n’est pas forcément celle qui parle le mieux l’anglais, par manque d’expérience notamment. Mais on m’annonce que la version française est en cours de traduction et arrivera rapidement. Le principe est donc de connecter ce boîtier à un iPad ou une tablette Android pour afficher l’interface utilisateur. Un PC peut aussi faire l’affaire mais l’application est clairement optimisée pour un écran tactile.

LE CONCEPT ET LA MANIPULATION

Au début du mode d’emploi, l’utilisateur trouve un texte qui explique à la perfection la raison d’être du Light Rider. En l’occurrence, son créateur, Mr Simon Bennett, s’est rendu compte lors d’un salon BPM en Angleterre qu’il y avait sur le marché de très nombreux pupitres et applications destinés à générer du DMX mais que la seule chose que cherchent les DJs est le générateur d’effets intégré aux projecteurs. En fait, ils souhaitent avoir le meilleur des shows mais n’ont absolument pas le temps de programmer des effets ou même d’apprendre à utiliser les outils disponibles. Le constat a donc été établi qu’il était intéressant de sortir de cette dictature des « scènes » et des « pas de séquences » et de générer des effets par défaut avec une interface familière, inspirée des jeux sur ordinateurs, des claviers de synthé ou des logiciels de MAO. L’idée est excellente et lumineuse. Donc l’utilisateur commence par patcher ses machines en ligne car la bibliothèque n’est pas intégrée à l’application. Puis il découvre une interface simplissime avec l’équivalent de deux cadrans de tableau de bord, deux représentations de platines DJ en somme, une pour les mouvements de machines et l’autre pour les couleurs. Ce sont des roues découpées en segments, chacun d’entre eux démarrant un effet.

Au centre de chaque « platine », vous cliquez sur trois symboles qui transforment la roue en réglages de vitesse, d’amplitude et de décalage. Les effets mouvement s’appliquent sur tous les projecteurs ayant un miroir ou une lyre. A noter que l’amplitude des mouvements et leur zone d’action se règlent très facilement, ce qui est un très bon point pour éviter les effets qui se dispersent dans tous les sens. De même, les effets de couleur s’appliquent sur toutes les machines couleurs sans nécessiter de sélection. Les chases de couleurs se créent quasi spontanément avec une interface intelligente. Le strobe a son affichage dédié, les freeze de mouvements et les black out aussi, de même qu’un blinder et un effet « wow » qui flashe de partout en aléatoire. Enfin, une partie « sub » permet de gérer l’intensité lumineuse de chaque groupe, par défaut tout est au taquet, c’est probablement la partie qui est le moins utilisée dans l’application !

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