La tournée de la star française en version estivale

L es tournées des festivals s’appuient souvent sur des kits lumière plus ou moins standardisés et rares sont les productions qui osent y affirmer leur singularité esthétique. La longue tournée de Johnny Hallyday, commencée durant l’été 2015, rompt avec cette pratique. Bien que le kit soit réduit de moitié par rapport à la version jouée dans les Zenith, la production impose une version certes allégée mais dont l’esthétique préserve l’esprit de la création monumentale réalisée cet hiver par Dimitri Vassiliu. Rencontre avec le designer et ses deux pupitreurs attitrés, Stéphane Chiron et Philippe Marty, à l’occasion du concert donné à Arcachon.

GENÈSE D’UN SHOW MODERNE ET VINTAGE

La tournée « Rester Vivant », c’est un show aussi somptueux que monumental. La version Zenith exploitait tout le potentiel visuel d’une série d’écrans mobiles, suspendus et motorisés, qui descendaient devant un mur de 192 Magic Panel placés au lointain. Autant dire que l’aspect dynamique et puissant de cette scénographie lumière ne pouvait que subjuguer le public. Mais la version d’été n’est pas en reste. Les Magic Panel sont deux fois moins nombreux et les écrans mobiles ne sont plus là mais l’esprit de cette belle création demeure et la magie opère toujours. L’occasion pour nous de décrypter la manière dont une tournée même « légère » peut préserver sa signature esthétique…