Mai Lan à Bercy
Un article de
Franck ERnoult
Efficacité avant tout
Quand un artiste assure la première partie d’un grand nom, il est parfois difficile de trouver sa place dans un planning technique serré avant le concert. Julien Bar, pour Mai Lan, a imaginé et utilise une configuration qui se déploie facilement, en peu de temps, pour un résultat fiable. Explications…
Mai Lan est une artiste française évoluant dans des arrangements « chanson électro » très efficaces, recréés sur scène par un batteur et un clavier. Son ingénieur du son façade, Julien Bar, a réfléchi en amont pour se doter d’une régie compacte, mais qui a tout d’une grande. Grâce à elle, il gère à la fois le son façade et les trois retours en in-ears des musiciens, et s’installe en peu de temps dans les lieux les plus divers, du bar musical jusqu’à l’impressionnant Bercy…
DES Y SUR LES MICROS ET LES EFFETS
Au cœur de la configuration de Julien, une console numérique Midas PRO1, qui reçoit les vingt-huit signaux arrivant du plateau, et dont la capacité de quarante-huit canaux en mixage est poussée à saturation…
« J’envoie sur deux tranches, en Y, chacun des six micros de la batterie acoustique, et les claviers, explique Julien. En effet, les traitements que je dois leur apporter sont très différents dans les ears des musiciens et en façade. C’est pareil pour les voix, par exemple : l’égalisation de façade ne ressemble pas beaucoup à celles que me demandent les musiciens dans leurs ears. Où le batteur veut entendre son tom grave “au naturel”, sans noise gate, alors qu’en façade je ne peux pas garder cette résonance, elle va me gêner. »
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