Val Thorens inaugure le club 2.0
Initié par Jean-Pierre Roux et inauguré dans les locaux actuels en 1985, le Malaysia est ouvert 7 j/7 pendant les 160 jours de la saison hivernale. Environ 700 000 personnes fréquentent le club chaque saison, avec une programmation de groupes live et de DJs. Et si le Malaysia se revendique comme le plus grand club en station de ski au monde, il peut désormais aussi s’enorgueillir d’une installation vidéo hors normes.
Recruté comme barman et présent au Malaysia depuis 25 ans, Raphaël Combernoux en est désormais le directeur. Il manage son équipe dans un style qui associe directivité bienveillante et affection sincère. Les 2,5 M€ d’investissement réalisés par le propriétaire pour l’ensemble des moyens techniques du Malaysia 2.0 font désormais partie de ses outils de travail quotidiens.
Raphaël Combernoux : à Val Thorens, il y a l’hiver 80 % d’étrangers, mais également 80 % de garçons. Cela a toujours induit au Malaysia une ambiance assez physique. L’arrivée des écrans LEDs en a complètement changé l’atmosphère. Âgés de 18 à 25 ans, nos clients ont tous bien entendu une culture des écrans, et leur attention est maintenant retenue par les images qui habillent le site, plus que par les autres clients. Il y a beaucoup moins de confrontation et quasiment plus de bagarres, alors qu’on peut compter jusqu’à 900 personnes dans le lieu en même temps.
Autre constat que nous avons fait, les clients restent cette saison plus longtemps dans le club qu’auparavant. Ils sont curieux des médias qui vont apparaître sur les écrans. Cela a bien entendu un intérêt pour la vente de boissons.
Des médias en 3D, des visuels partenaires, d’autres plus simples, avec des lignes ou des points par exemple, permettent d’accompagner la musique. L’idée est de faire vivre une histoire aux clients. On finit les soirées vers 5 h du matin avec un coucher de soleil qui envahit tout le site.
Mais le chantier n’a pas été une petite affaire. 40 palettes posées au milieu du Malaysia, 15 techniciens Kinesik pendant plusieurs semaines. Sébastien Bruneau et son équipe ont réalisé un travail extraordinaire. J’ai d’ailleurs eu le plaisir de préparer personnellement les repas pour tout le monde pour ne pas les voir s’éparpiller à la pause. Et tout a été prêt à la date prévue.
D’un point de vue de la consommation électrique, c’est évident que la surface d’écran n’est pas anodine. Alors que nous devions chauffer le lieu qui est semi enterré, maintenant que nous avons les écrans LEDs, c’est de l’histoire ancienne. C’est sur l’extraction d’air que nous devons nous focaliser désormais. À l’occasion de la refonte de l’établissement, elle a été entièrement refaite. Beaucoup de gaines passent au plafond, alors même qu’il est déjà assez bas. Les dalles de LEDs Kinesik accrochées sont transparentes à 86 % d’un point de vue de la circulation d’air, et les services de secours ont validé par des mesures que l’extraction se réalise parfaitement à travers les panneaux. Et en plus, la plupart du dispositif technique est devenu invisible derrière les écrans.
Salarié de Kinesik, Jérôme Antoine a connu avec le Malaysia son premier chantier d’envergure. Il en garde un souvenir hors normes.
