Mini-B Spot

par | 11 Juil 2023 | n°491, Test Lumière & Vidéo

Un exemple de miniaturisation

Clay Paky est décidément fan des abeilles. Après sa série B-Eye qu’on ne présente plus, la marque italienne, entrée récemment dans le groupe Arri, nous avait proposé une série de plus petits washs appelée Mini-B, reprenant les mêmes LEDs que ses grands frères. Ce qu’il manquait donc logiquement à cette famille, c’était une petite source spot permettant de s’associer avec ces washs. Et ça tombe bien, le Mini-B Spot nous arrive tout droit de Bergame pour passer aujourd’hui au banc d’essai.

Découverte

À l’ouverture du carton, premier constat : qu’il est petit ce Mini-B Spot ! Avec ses tout juste 40 cm de haut, il pourra se glisser partout. Clay Paky a décidé de proposer une machine de moins de 10 kg, et on l’en remercie. Malgré tout, l’absence de poignées se fait remarquer quand il s’agit de le déplacer. En cela, le Mini-B Spot reprend la plateforme du wash dont il est dérivé, que ce soit au niveau de la lyre comme de la base. La tête, elle, est forcément différente, avec un style habituel pour un spot. Clay Paky continue de travailler ses coques tout en rondeurs, avec des trous d’aération en quinconce représentant des alvéoles de nid d’abeilles. Et sur les bras, on retrouve le logo Clay Paky. Un design affirmé qui permet de reconnaître leurs projecteurs au premier coup d’œil. Seul détail qui dépasse ici, les quatre vis autour de la lentille, qui permettront, on le verra plus tard, de retirer un élément en plastique, afin de simplifier le nettoyage.

Les bras disposent, eux aussi, de trous d’aération sur les côtés, mais également dans le creux où se loge la tête. De bons indices permettant d’espérer un projecteur efficacement refroidi.

La base dispose, comme toujours, d’un bel écran noir et blanc et de sa fameuse interface de contrôle qui n’a pas changé depuis bien longtemps. D’ailleurs, pourquoi changer quelque chose qui marche aussi bien ?

À l’arrière, on trouve une collection de connecteurs au goût du jour, à savoir du DMX cinq broches In/Out, une alimentation In/Out en True1, et une prise Ethernet.

Sous le projecteur, rien d’original, quatre camlocks disposés en croix, dont deux seulement serviront pour un unique crochet, dont le placement sera à la discrétion du technicien, et enfin un emplacement pour élingue.

Source et optique

C’est une toute petite lentille de 60 mm qui surmonte ce spot. Le projecteur contient une source de LEDs blanches de 70 W. Au total, la machine peut consommer jusqu’à 150 W maximum. De quoi en mettre une belle quantité sur une seule alimentation 16 A.
Le zoom est annoncé pour un débattement de 13° à 43°, ce qui est effectivement le cas si l’on mesure le diamètre du faisceau sur toute sa plage de netteté, mais moins vrai à la mesure standardisée du half peak. Dans les faits, nous trouvons 8,5-30° en suivant notre protocole.

Les menus

Comme à l’habitude pour un projecteur de cette gamme, la navigation dans les menus est impeccable, bien aidée par les cinq touches de navigation. On trouve donc des options de configuration du DMX et de l’Ethernet, le choix de la courbe de gradation entre quatre disponibles, la vitesse du Pan/Tilt, les informations sur la machine et les options pour la réinitialisation du projecteur. Comme à l’habitude chez Clay Paky, plusieurs jeux de réglages peuvent être enregistrés. Un seul mode DMX de dix-huit canaux est disponible.

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