CISV, RESTRICTIONS ET EXCLUSIONS
Alors que pour les jeux vidéo, le cinéma et l’audiovisuel, aucune limitation de durée n’a été posée, seuls les crédits d’impôt à la production phonographique, renouvelés pour trois ans jusqu’en 2022, et au spectacle vivant ont été limités dans le temps.
Plus grave, un amendement, adopté par les députés le 15 novembre 2018, vise à exclure du bénéfice du CISV les spectacles d’humour et les comédies musicales. Cette décision a provoqué une levée de boucliers de la profession : dénoncée par le Prodiss, qui se demande « quel signal le gouvernement pense-(t-il) envoyer aux entrepreneurs de spectacles qui font vivre des centaines de milliers d’emplois à travers les territoires », ou encore le Syndicat des entrepreneurs de spectacles (Snes), qui estime que le « spectacle vivant est le grand oublié du Budget 2019 », mais aussi les producteurs indépendants de l’UPFI et le Syndicat des labels indépendants (SPPF). ■