Perte d’emploi : et après ?
Un article de
Clotilde Véran
Abrégé des aides pour demandeur d’emploi avisé
PRÉAMBULE
Etre au chômage n’est plus vécu, espérons-le, comme la fin de la vie, où la « victime » risque de sombrer dans la dépression et s’estime coupable du crime d’avoir perdu son emploi ! Certes, il s’agit bien d’une fin, mais ce peut être la fin d’UNE vie et… le début d’une autre. Des solutions existent pour (sur)vivre d’abord, puis pour re-vivre, autrement, sans forcément avoir à monter et se produire dans un spectacle à la Full Monty… Ouvrons la boîte de ces possibles nouvelles existences.
VIVRE D’ABORD
Comment ? Lors de la perte involontaire d’un emploi, qu’il s’agisse d’une fin (hors CDDU intermittent), ou d’une rupture anticipée de CDD, d’une rupture de CDI en licenciement ou par rupture conventionnelle, et à l’exception de la rupture du contrat initié par le salarié, i.e. lors d’une démission, l’inscription à Pôle emploi permet sous certaines conditions de bénéficier d’un revenu de remplacement : l’allocation de retour à l’emploi (ARE). Outre l’inscription en tant que demandeur d’emploi, les conditions pour bénéficier de l’ARE sont, d’une part, d’être apte physiquement à exercer un emploi et d’être en recherche active d’emploi, d’autre part de ne pas être sur le point de percevoir une retraite à taux plein. Par ailleurs, un certain nombre de jours d’affiliation, qui correspondent à des périodes d’emploi, sont nécessaires pour pouvoir percevoir l’ARE : il faut justifier de quatre mois travaillés (ou 122 jours ou 610 heures) au cours des vingt-huit mois précédant la fin du contrat de travail pour les moins de cinquante ans, et au cours des trente-six mois précédents, pour les plus de cinquante ans.
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