Pioneer DDJ-1000

10 Mai 2019 | Test DJ & Studio

Pioneer DDJ-1000

mai 2019Test DJ & Studio

Rekordbox a enfin son contrôleur pro !

Le logiciel de mixage Rekordbox hérite d’un contrôleur professionnel, digne descendant de la régie Pioneer DJ NXS2, qui se place désormais comme le choix idéal pour en contrôler toutes les fonctions avec la même aisance que sur les autres appareils de la gamme. Reprenant les meilleurs atouts des CDJ2000, dont les fameuses molettes de contrôle, et équipé d’une table de mixage autonome, le DDJ-1000 frappe fort et devient d’emblée le contrôleur incontournable pour le logiciel de mix maison.

PREMIÈRES IMPRESSIONS

Au déballage, on constate immédiatement qu’il s’agit d’un produit premium, destiné à devenir le fer de lance des contrôleurs pour Rekordbox. La qualité de fabrication est à l’avenant et, que l’on aime ou pas, l’aspect miroir sur le dessus de l’appareil est du plus bel effet, bien que plutôt salissant. Le produit semble robuste et bien conçu, la confiance s’installe de suite. Il s’agit d’un contrôleur quatre voies, qui permet donc de jouer sur Rekordbox de la même manière que sur une régie Pioneer DJ professionnelle. Il est équipé des mêmes molettes que sur les CDJ2000NXS2 et l’ensemble de l’appareil semble plutôt familier pour qui connaît la marque (mais quel DJ ne la connaît pas ?). Le DDJ-1000 fonctionne grâce à un ordinateur (PC ou Mac), sur lequel sera installé le logiciel Rekordbox DJ. Une clé de licence complète est fournie lors de l’achat pour activer le logiciel, que vous devrez télécharger sur le site du fabricant. En revanche, le pack DVS, qui permet de jouer en vinyles, n’est pas inclus et devra être acheté en sus. Relativement léger, l’appareil est facilement transportable et peut donc être installé n’importe où.

INSTALLATION ET BRANCHEMENT

Au niveau des branchements, on est sur du classique avec quatre entrées RCA, dont deux commutables en phono, et trois sorties audio (deux masters et une booth), soit la sainte trinité de la connectique de sortie : XLR, RCA, jack. Pas de connexions pour un effet externe (send/return), ni prises Midi. C’est un peu dommage, sans être rédhibitoire. Seule petite surprise, sur le panneau arrière, la présence de deux connexions USB B afin de pouvoir y relier deux ordinateurs simultanément et ainsi pouvoir jouer à deux, chacun sur son laptop. Astucieusement, un connecteur présent sur chaque voie permet de commuter en USB A ou B et d’assigner les pistes à l’un ou l’autre des ordinateurs. Ce petit commutateur m’a d’ailleurs causé quelques soucis dans l’obscurité, car s’il n’est pas enclenché sur le bon port USB. On perd le signal audio et le contrôle d’un ou plusieurs decks. J’ai cherché longtemps avant de comprendre mon erreur. Attention, donc, après un ping-pong endiablé de bien assigner les entrées, car il n’y a pas de LED pour indiquer sur quel port USB on se trouve. Côté ordinateur, un pilote, qui est à installer lors de la première connexion, permet d’activer l’interface audio et la reconnaissance du contrôleur. Une fois le pilote et le logiciel paramétré (si ce n’était pas déjà fait, auquel cas il effectue une mise à jour), l’ensemble est prêt à être utilisé. 

un article de 

david duriez

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