QSC TOUCHMIX-30 PRO

Un article de
Patrick Tuchais
Un concentré de puissance
La firme californienne, fondée par Pat Quilter en 1968 (le Q de QSC), jouit d’une longue et solide réputation en matière d’amplificateurs de puissance indestructibles et de systèmes de sonorisation. A l’instar de nombre de ses concurrents, QSC tente une diversification vers les petites consoles de mixage compactes. Comme nous le verrons, les équipes de QSC ont su s’entourer de noms reconnus pour la genèse de la TouchMix. Le résultat est-il à la hauteur des espérances ?
Une fois n’est pas coutume, on commencera l’analyse de la TouchMix en la retournant… Sur le fond se trouve une étiquette comportant, outre des données techniques totalement inintéressantes, l’information suivante :
« In collaboration with : M&W, Greg Mackie & Peter Watts ». Le nom de Greg Mackie fera immédiatement tilt chez la majorité d’entre nous, il est le concepteur des consoles analogiques compactes bien connues. Peter Watts, bien que moins fameux, n’en est pas moins un concepteur britannique reconnu dans l’audio pro, avec 35 ans d’expérience, en particulier chez Trident… Peut-on voir dans cette association l’alliance ultime des savoir-faire américain et britannique ?
LE MATÉRIEL
Dès le premier coup d’œil, la TouchMix donne une bonne impression : relativement imposante sans être massive, des lignes épurées, des panneaux en aluminium brossé et des flancs noirs assez design. On sent ici un réel effort esthétique. Ce qui frappe d’emblée, c’est l’absence de faders. Tout se fera à travers l’écran tactile 10 », comme pour bon nombre de consoles à l’heure actuelle. Ici, pas besoin d’un iPad ou autre gadget externe. Certains pourront cependant regretter l’absence de fader master, dont la présence peut être utile pour compenser en urgence un début d’accrochage…
DANS LA RUBRIQUE SON, LIRE AUSSI...