En raison d’un recours encore assez massif au télétravail en 2021, les allocations versées par l’employeur au salarié pour pallier les frais qu’il supporte du fait de l’exercice de son activité en télétravail sont de nouveau exonérés d’impôt sur le revenu, dans la limite de 580 € pour l’année. Les frais déductibles sont notamment les frais de communication (abonnement, souscription à une offre Internet…), de fournitures et d’imprimés (dépenses de cartouches d’encre, de ramettes de papier), les frais liés à l’utilisation d’un local privé (frais d’électricité, d’eau, de chauffage, d’assurance habitation, de diagnostic de conformité électrique…), de déplacement entre le domicile et le lieu de travail, de téléphone portable (frais d’abonnement, de communication et d’acquisition de téléphone), d’achat de mobilier et matériel informatique pour les besoins de l’activité professionnelle. Cette déduction des frais professionnels de télétravail sera fonction de l’option d’imposition choisie (forfait ou frais réels) et selon qu’une allocation aura été versée ou non par l’employeur.
En cas d’absence de versement d’une allocation couvrant les frais de télétravail et si le salarié n’a pas opté pour la déduction des frais réels, il bénéficie d’un abattement forfaitaire de 10 %, calculé automatiquement sur les montants déclarés en traitements et salaires. À l’inverse, s’il a opté pour la déduction des frais réels, ces frais liés au télétravail sont exonérés dans la limite de 2,5 € par jour de télétravail, soit 55 € par mois, dans la limite annuelle de 580 €. Pour ceux qui ont perçu des allocations de leur employeur pour couvrir leurs frais, qu’ils optent pour la déduction des frais réels ou non, ces allocations ne sont pas à déclarer.