Récepteur HF analogique WISYCOM MRK960 + émetteur MTH400
La dolce vita
Il y a bien longtemps que j’attendais ce moment. Bien longtemps que je croisais au hasard de certaines prestations des produits Wisycom, mais sans avoir l’occasion de faire réellement connaissance avec la marque. C’est chose faite à présent. Le constructeur italien se démarque des autres par une approche différente et vous pourrez le constater tout au long de ce banc d’essai, il faudra mettre de côté certaines de vos habitudes pour appréhender correctement le potentiel et les capacités de ses produits. C’est assez déroutant au début, mais l’on finit par vraiment apprécier. Lors de la préparation de ce test, à la lecture du manuel de l’utilisateur, j’ai passé beaucoup de temps à me dire « nom de Zeus, mais c’est génial ! », et j’espère réussir à vous faire entrevoir à quel point ce produit est redoutablement efficace.
PREMIER REGARD 2500
Au premier regard, on est dérouté. Rien ne rappelle chez Wisycom les produits des autres marques, jusqu’au bouton d’allumage du récepteur, gris, presque rustique. La face avant est composée de six blocs. Les deux blocs de réception avec écrans, boutons d’accès aux menus et rotatifs, bargraph RF et audio (attention, il s’agit d’un indicateur instantané de la valeur de déviation (en pourcentage) par rapport au niveau nominal). Les écrans quant à eux sont assez chargés en termes d’informations, ainsi vous retrouvez de façon classique : nom, fréquence, groupe, channel, TV, gain de sortie et réseau, mais aussi : squelch, type de compandeur et statut du tone squelch. Sous les bargraphs, quatres petites LEDs vertes vous indiqueront le routing audio : Line et/ou COM, le GPI et la présence data. Une fois l’émetteur allumé, vous visualiserez également le niveau de batterie grâce à une « grosse » icône ainsi que le pourcentage associé. A la suite des deux blocs écran, celui de monitoring composé d’un rotatif de volume et de deux boutons de sélection du canal ; puis le bloc booster d’antenne qui vous permet d’activer l’alimentation pour les antennes déportées (le choix de l’antenne à amplifier se fait via le menu Radio), et enfin le bloc d’alimentation.
La nouveauté tient dans le premier bloc à l’extrême gauche. Celui-ci contient le port IR Sync mais également deux boutons, l’un de scan, l’autre de squelch. Nous verrons ces deux fonctions dans le détail quelques lignes plus bas. Comprenez juste que dans la logique Wisycom, la première chose à faire (après l’allumage de la machine) dans le sens de lecture, c’est d’effectuer votre scan et votre réglage de squelch. Côté esthétique, rien de particulier, du noir, du blanc et de l’orange. Cette face avant assez chargée nécessite un petit temps d’adaptation pour une lecture ensuite instinctive.
A l’arrière, c’est tout aussi chargé qu’efficace. Les sorties XLR Line et Com sont dotées de switches de niveau mic/line, mais aussi du ground/lift. Sont également présentes les sorties GPI et jack 6,35. La partie AES ensuite comprend le port de sortie en XLR et le clock in et out. Enfin pour la RF, les BNC in et out sont pour les deux antennes. Le Dante est absent sur ce modèle, mais adopté par la référence MRK 980 (cf encadré). Pour la mise en réseau, outre le traditionnel Cat. 5, vous trouverez deux ports USB, l’un en USB type B (carré) et l’autre en type A (normal). Ces ports USB servent donc à la mise en cascade des récepteurs avec un ordinateur, excellente option et des économies de switches ! Vous pouvez donc relier via USB jusqu’à quatre récepteurs et récupérer l’ensemble sur un RJ45, soit huit liaisons sur un seul port, si vous me suivez bien, un rack de vingt-quatre liaisons tiendra sur trois ports RJ45 !
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