Robe Lighting Tetra X – Lyre

par | 13 Avr 2023 | n°488, Test Lumière & Vidéo

Vers l’infini et au-delà

Quand on pense à Robe, on pense aux grands asservis, les BMFL, les Forte, Esprite, voire les washs présents partout, comme les Spiiders et les LEDBeam 150.
Mais Robe, c’est toute une gamme, dont les barres de LEDs Tetra, représentées par la Tetra1 de neuf LEDs et la Tetra2 de dix-huit LEDs. Si ces deux références peuvent se mouvoir sur l’axe tilt, comme beaucoup de concurrentes, il leur manquait l’axe du pan. Manque comblé aujourd’hui par la TetraX, troisième référence de la gamme, qui commence à s’impatienter sur la table… Allez, procédons aux essais !

Aspect extérieur

On pourrait simplifier à l’extrême en disant que TetraX, c’est une Tetra1 posé sur une lyre. Bon, pas tout à fait quand même, les contrôles sont déportés en-dessous, mais si le premier design fonctionne, pourquoi redessiner quelque chose d’autre ? On trouve donc toujours une barre soutenue par des bras sur les côtés, pour un débattement de tilt maximum de 205°. Et la nouveauté est l’axe central qui permet une rotation panoramique.

TetraX dispose de neufs LEDs en façade, dont trois spéciales qui peuvent réaliser un effet flower présent sur de nombreuses références de la marque (Tetra1 n’en propose qu’une et deux pour la Tetra2). L’ensemble est compact avec seulement 51 cm de large et 37 de haut.

La base fournit l’accès à l’écran RNS2 (Robe Navigation System), soit le même écran tactile que les grands projecteurs de la gamme. De l’autre côté, on trouve les connecteurs. Tout le nécessaire vous est prodigué ici, avec une alimentation en True1 in/out, du DMX cinq broches in/out et deux Ethernets. Sans oublier le traditionnel fusible. Deux poignées permettent également la manipulation de la machine, même si à l’usage, nous l’avons plutôt portée par la barre. Sous le projecteur, TetraX propose quatre omégas et une attache-élingue.

Comme d’habitude chez Robe, le tout respire la qualité.

Source et Optique

TetraX est donc composé de neuf LEDs RVBB de 40 W, source que Robe maîtrise désormais à la perfection, pour les utiliser dans toute sa gamme wash (du LEDBeam 150 au Tarrantula). La marque tchèque annonce un débattement du zoom de 4° à 45° dans le sens le plus serré, pour des effets bâtons à fort impact. Le plus de ce projecteur est l’effet flower, ou MCFE (Multi-colour Flower Effect) qui est proposé sur trois des neuf LEDs.

Concrètement, il s’agit d’un effet qui vient se placer devant ces LEDs pour projeter la matrice à la place du faisceau. Les neuf LEDs sont pilotables individuellement selon le mode DMX choisi pour des effets de pixel-mapping.

Les menus

Les habitués de Robe ne seront pas perdus devant cet écran tactile. On trouve facilement nos options, les icônes sont claires, et le tactile impeccable. De nombreux paramètres sont proposés dont un contrôle en RVBB ou CMJ, les deux courbes de gradation, l’activation des blancs calibrés, des simulations d’effet tungstène… sans oublier les réglages habituels (adresse, mode, paramétrage IP…) On apprécie la batterie intégrée pour une configuration sans courant.

Robe propose également dans ce projecteur son interface réseau Robe Ethernet Access Portal, qui permet de trouver, au même endroit, toutes les options de la machine depuis un navigateur Internet en tapant son adresse IP.

Prise en mains

Nous n’allons pas détailler les six modes DMX, mais pour résumer, certains proposent des solutions résolument tournées vers le pixel mapping, sans les effets intégrés (patterns). Le mode le plus léger de 42 canaux fait l’impasse sur ces options et nombre de paramètres 16 bits. Au total, le mode le plus complet compte 98 canaux de contrôle. Une fois le mode choisi, et les 21 secondes de temps de boot passées, il est temps d’allumer notre sujet d’étude.

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