La barre qui se fait star

L’ASPECT, LE SYSTÈME D’ACCROCHE, LA MANIPULATION, LE MODE D’EMPLOI

Esthétiquement parlant, ce projecteur ne ressemble pas à ce que nous testons habituellement. Sa longueur d’un mètre ne pousse pas à la dissimulation, tant mieux, ce n’est pas ce qui est recherché ! Il est fait pour briller sur scène et attirer le regard. Par souci d’harmonie, tout ce qui ne met pas le projecteur en valeur a été caché. Les fines poignées, à l’opposé l’une de l’autre, ne sont finalement que deux renfoncements rectangulaires, suffisants pour sa masse de 12 kg. Les connecteurs sont cachés sous la base dans deux cavités, c’est ingénieux et très discret. Nous avons donc deux ouvertures abritant soit les entrées XLR trois et cinq broches et un Powercon, soit les recopies data et secteur. Cependant, pour avoir accès à cette zone, il faut pencher le projecteur et peut-être même le coucher. Donc attention, si vous branchez sous tension, la tête va bouger et risque de se retrouver bloquée sur le sol. Cette tête toute en longueur est pourvue d’aérations périphériques et de huit lentilles alignées avec un entraxe de 12,5 cm. Nous constatons que la distance entre l’axe de la première lentille et le bord extérieur du bras de la barre est de 6,2 centimètres, ce qui nous autorise donc à accoupler des barres en respectant le pitch, très intelligent. Un accessoire de couplage serait d’ailleurs le bienvenu. L’afficheur se fait très discret. L’écran de 3,5 cm sur 1,5 cm est petit mais suffisant, on ne se plaint pas. Quatre boutons c’est bien, on sait faire avec. Les inscriptions sont notées à l’endroit et à l’envers car notre star est aussi acrobate, prévue pour une utilisation tête en haut ou en bas.