SENNHEISER D6000
Un article de
Céline Ruiz
Une liaison sans compromis !
PREMIER REGARD
C’est dans l’écrin du Théâtre Antique de Vienne que je fais connaissance avec le D6000. Au premier coup d’œil, j’aperçois les petits triangles rouges signature du 3732, et me sens comme à la maison ! Une face avant alliant chrome et noir, un double écran Oled avec un affichage bleu sur noir… Sennheiser fait le pari de la classe et de la sobriété sur cette gamme numérique. Le D6000 est disponible en deux versions, avec ou sans Dante. Mais dans tous les cas, vous trouverez les connecteurs habituels XLR, jack, AES, réseau (sans le port de link, dommage), RF in et out pour la distribution du signal, et les BNC pour la wordclock. En face avant, vous trouverez d’abord sur votre gauche la prise casque ainsi que le potentiomètre de volume, le port infrarouge, puis les deux écrans accompagnés chacun de leurs quatre petits boutons (esc/save/sync/casque) et du potentiomètre rotatif push and select habituel chez Sennheiser.
C’est sur l’affichage de l’écran que l’on trouve de la nouveauté ! Un bargraphe RF et AF, ET un bargraphe LQI. Le LQI, c’est pour Link Quality Indicator : en effet, cet indicateur va vous permettre de connaître (en pourcentage) la qualité de votre réception, ou plutôt du « link » entre le TX et le RX. C’est pourquoi, lorsque l’émetteur n’est pas en route, la liaison affiche « no link » contre le traditionnel « no TX ». Concernant le bargraph RF, ne soyez pas inquiets de voir quelques barrettes de bruit de fond et prêtez plutôt attention à l’échelle de celui-ci qui descend jusqu’à -110 dBm ! Enfin, de façon classique, le nom et la fréquence apparaissent également sur l’écran principal (et le canal TV alors ?). En tournant le rotatif, vous accédez aux écrans secondaires où apparaîtront : gain, bank, channel, wordclock, low cut, capsule, IP etc.
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