Studio Besco
Un article de
Gisèle Clark
Un home studio XXL à la campagne
Franchir la porte de Besco, c’est un peu pénétrer dans la caverne d’Ali Baba. Mais ce qui pourrait s’apparenter à un conte de fées où tout peut arriver rien qu’en prononçant « Sésame ouvre-toi » est en réalité le résultat d’une grande réflexion, doublée d’une bonne dose de courage. Comment concilier un rêve de passionnés et les réalités économiques d’un univers musical en pleine mutation ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir aujourd’hui avec la visite de ce studio résidentiel, situé à moins de 70 km de Paris, côté ouest.
Pour continuer dans la métaphore, l’histoire de Besco fait un peu penser à celle de Ferdinand Cheval et son Palais Idéal. Vous savez, c’est le facteur qui, pendant plus de trente ans, ramassait des pierres durant sa tournée quotidienne. Rentré chez lui, il passait de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d’une lampe à pétrole. Besco, c’est la rencontre de deux musiciens, Vincent Besançon (37 ans), guitariste, et Loic Colin (43 ans), bassiste. Ils se connaissent depuis plus de 20 ans, ont suivi le même parcours d’études musicales à la MAI de Nancy, et nourrissaient tous deux le projet de construire le studio idéal. Besançon/Colin = Besco, le nom du lieu est vite trouvé. Après plusieurs années de planification du projet et un an et demi de travaux, Besco ouvre en mars 2016. Les premiers clients seront des amis musiciens, qui permettront d’essuyer les plâtres et d’affiner les derniers détails avant l’ouverture officielle.
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