sonomag

SYSTEM DESIGNERS CONFERENCE

par | 17 Déc 2025

Le brainstorming des professionnels du son

200 invités internationaux réunis pour plus de 40 conférences et ateliers de haut niveau, animés par des professionnels et chercheurs, et dont l’un des aspects les plus remarquables est l’approche agnostique. Toutes les marques et solutions techniques peuvent être librement évoquées par les intervenants et invités. Bienvenu au System Designers Conference.

Après Milan lors de l’exposition universelle en 2015, puis le Berklee College of Music à Valence, la station autrichienne de St Wolfgang, Disneyland Paris, l’O2 Arena de Prague et une pause de cinq ans due à la pandémie, la 6e édition du System Designers Conference, initié par le groupe Yamaha Nexo Steinberg, a eu lieu dans le cœur musical de la capitale autrichienne, Vienne.

Trois lieux ont été réservés : la salle de conférence du Wien Museum, le Burgtheater im Kasino et plusieurs lieux du mythique Musikverein. Quatre conférences se déroulaient chaque heure en parallèle. Les 44 sessions couvraient des thématiques du son immersif, de l’IA, de l’acoustique, du workflow et de la place des humains dans ces environnements.

Parmi les 44 ateliers et conférences proposés, nous avons dû choisir, et ce ne fut pas facile tant la plupart des thématiques étaient séduisantes. Voici donc une brève synthèse de certains moments auxquels nous avons assistés.

Minimalistic Immersive System Design

Proposé par Wouter Verkuijl dans la Steinerner Saal – littéralement la salle de pierre – du Musikverein, l’idée était de réfléchir à la pertinence de la multiplication des hauts parleurs dans les systèmes de diffusion immersifs. En bref, quelle taille minimale un système peut-il avoir tout en permettant une expérience immersive réelle ?

Basée sur des expérimentations pratiques lors desquelles des volontaires estiment la qualité de l’immersion sonore de différentes topologies de systèmes, on y apprend entre autres que l’idée que plus il y a de haut-parleurs, meilleure est l’immersion, ne se vérifie pas à l’écoute. Suivant les dimensions du lieu et les types de haut-parleurs, il existe un seuil au-delà duquel il semblerait que les interférences entre les champs acoustiques ont tendance à troubler la perception.

Dans les expérimentations sur lesquelles se base Wouter Verkuijl, un plan azimutal occupé par 12 haut-parleurs donnait un résultat optimal, qui baissait lorsque l’on doublait le nombre de transducteurs. Intéressant, non ?

Loading...