Le retour du cochon
Depuis le rachat de High End Systems par ETC en 2017, plusieurs familles de consoles cohabitent sous la même marque : Eos pour le théâtre, l’opéra
et les comédies musicales ; les Colorsource pour les plus petits lieux ; les Hog 4 pour les concerts. Aujourd’hui, ETC renouvelle ces dernières avec
une série sobrement nommée Hog, et la version 5 du logiciel. Nous sommes parmi les premiers à la découvrir en France, ne boudons pas notre plaisir.
La gamme
Sans entrer dans les détails pour tous les modèles, présentons rapidement ce qu’ETC nous propose, car la marque a décidé de renouveler tous ses modèles d’un seul coup. Déjà, sur l’ensemble des versions, on va trouver une alimentation en True1, des faders motorisés rétroéclairés en RVB, deux ports réseau et une entrée SMPTE XLR.
La gamme comprend deux consoles quasiment identiques, notre Stage Hog, pour qui nous devons ajouter des écrans externes, et la Tour Hog, disposant de son écran de 23,8” articulé. Pour le reste, les fonctions et accès sont les mêmes. 64 univers, dix faders motorisés, douze boutons de fonction, deux écrans de 12,5”…
Plus loin, on découvre la Flex Hog. Plus compacte, sans les écrans de 12,5”, pas de clavier intégré, elle offre tout de même comme ses grandes sœurs 64 univers nativement.
Un processeur est également disponible, le HPU, qui est basiquement une Hog rackable. Il peut travailler seul comme console ou bien venir ajouter ses 64 univers à un système Hog existant.
Enfin, la Gig Hog est la wing de programmation qui nécessitera un ordinateur pour faire tourner le logiciel Hog PC. Pour les caractéristiques, notons 12 univers, cinq faders motorisés, cinq encodeurs rotatifs, et la possibilité de servir de hub pour charger son ordinateur en 100 W en USB-C.
La gamme est complète, cohérente, retournons donc à notre Stage Hog.

Le hardware
Livrée pour test dans un solide flight-case de 60 kg, Stage Hog ne pèse heureusement que 20 kg. ETC a prévu deux bonnes prises sur le côté pour le transport, qui peut se faire à une seule personne. L’agencement des touches est quasiment le même dans toute la nouvelle gamme, seule la petite Gig Hog est différente. Et par rapport à la Hog 4 ?
Eh bien beaucoup de ressemblances, cette série ajoute un jeu de touches configurables « U Keys », huit au total pour une personnalisation accrue de l’espace de travail et les douze touches de fonction sur le côté ont le droit à de plus gros écrans couleur individuels, même si l’on ne peut s’empêcher de penser qu’ils sont un peu hauts et qu’une rangée supplémentaire aurait pu être envisagée. La sensation des touches est satisfaisante, les encodeurs sont facilement manipulables, les faders bougent bien, bref la qualité est palpable. Les deux écrans 12,5” intégrés sont un vrai plus, on en parlera dans la partie logiciel de ce test, mais on peut déjà dire que le tactile fonctionne bien. Deux porte-accessoires à l’arrière permettent de fixer des écrans ou autre à l’aide de connexions Spigot. C’est universel et pratique si l’on veut ajouter des écrans, un support d’ordinateur portable, de tablette… Les possibilités sont presque infinies.





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