Nicols Moove 412 FC IP

par | 8 Nov 2022 | n°484, Test Lumière & Vidéo

L’AUTONOMIE PAR TOUS LES TEMPS

Les fidèles de SONO Mag savent que nous avons testé il y a peu de temps, dans ces colonnes, le Par LED 1910 Z IP de la marque française Nicols. Ces mêmes Annéciens nous reviennent aujourd’hui avec un autre projecteur à LED, cette fois encore certifié IP65, mais alimenté par sa batterie autonome, et pilotable sans fil. Destiné principalement au milieu de l’événementiel, il a de bons arguments à faire valoir, que nous allons vous détailler au plus vite.

DÉCOUVERTE

Pour des raisons d’exclusivité, et les pré-commandes ne commençant qu’en ce mois de novembre, notre modèle d’essai est une pré-série dont la livrée n’est pas entièrement terminée. Mais qu’à cela ne tienne, le Moove 412 FC IP (que nous nommerons Moove par la suite) est une très belle machine avec une finition en métal brossé noir du plus bel effet. Cette coque extérieure cache un premier compartiment contenant la batterie et l’électronique, reliée à la tête par un câble bien protégé. Cette dernière est articulée sur 75°, 45° dans un sens et 30° dans l’autre. Deux molettes sont situées sur les côtés afin de verrouiller la position. Sur cette même tête articulée, on trouve une poignée en demi-cercle qui permet une manipulation aisée de la machine, ainsi que quatre trous de vis pour les filtres additionnels. Dans l’ensemble, c’est un projecteur qui saura se faire discret, avec seulement 35 cm de haut, et qui se manie très facilement au vu de sa masse de 4 kg.
Sous la tête, on trouve l’écran et les six touches de contrôle, qui s’avèrent très efficaces, et ce malgré le fait qu’elles sont tactiles. Bon point, le fait que l’écran soit situé sous la tête permet de créer de l’ombre sur l’écran, facilitant la configuration de la machine même en plein soleil.
Sous le projecteur, on va trouver le port pour la charge, qui pourra être réalisée directement dans le flight case ou à l’aide d’un chargeur individuel dédié, quatre tampons en caoutchouc de bonne qualité pour éviter les rayures sur les surfaces sensibles, deux prises DMX In et Out sous leurs fermetures caoutchouc en version trois broches de marque Seetronic, un bouton physique d’alimentation et, enfin, on apprécie la petite attention des deux camlocks permettant de suspendre le projecteur si nécessaire.

Le tout est bien fabriqué et paraît costaud. On trouve juste le même défaut que sur le Par LED 1910 précédemment testé, à savoir que les molettes de serrage ne bloquent pas parfaitement la tête qui, si elle reste en place sans intervention extérieure, pourrait se trouver déréglée par un coup malencontreux dans le projecteur.

SOURCE ET OPTIQUE

Nicols a équipé cette machine de quatre LEDs de 12 W en version RVBB. Le projecteur est annoncé à 15° d’ouverture, mais c’est la valeur au half peak qui est donnée. Au tenth peak, norme utilisée pour les projecteurs washs, on trouve 35° d’ouverture par défaut. Car Nicols propose deux filtres diffuseurs à visser sur la tête, un 20° et un 40° (toujours au half peak, nous mesurons alors respectivement 45° et 72° au tenth peak). Sans filtre, un gros point chaud permet d’obtenir les 15° annoncés, mais celui-ci est bien atténué par les diffuseurs, surtout par celui de 40°.

LES MENUS

Le temps de trouver le bouton d’allumage situé sous la machine, de la démarrer en maintenant la touche On-Off trois secondes, et de déverrouiller l’écran à l’aide du maintien des touches Set et Mode en même temps pendant trois secondes, nous voici dans les menus. Bon point pour le Moove, bien qu’en anglais à l’heure de ce test (une traduction française sera réalisée pour la sortie officielle). Ils sont bien organisés et compréhensibles. La machine dispose de plusieurs modes de fonctionnement, avec d’abord DMX, pour lequel on choisira l’adresse et le nombre de canaux de contrôle (à partir de 4 si on veut uniquement le dimmer et les couleurs, à 8 si on est intéressé par le stroboscope, une roue de couleur virtuelle et des programmes de changement de couleur embarqués). Le deuxième mode, Slave, va forcer le projecteur à réaliser la même chose que la machine principale (c.-à-d. celle qui n’est pas en mode slave). Auto est un mode qui laisse le projecteur suivre un programme pré-défini, aucun micro n’étant situé dans la machine pour suivre le tempo. Program permet de choisir un programme parmi plusieurs pré-définis, autorisant également le contrôle de la vitesse et du stroboscope, et enfin Dimmer permet de choisir une teinte et de laisser le projecteur allumé de manière statique.
On ajoute des options pour changer la courbe de gradation parmi quatre disponibles, la vitesse du dimmer, les informations de température, l’activation du W-DMX de Wireless Solution, et on se retrouve avec des menus très complet pour ce genre de machine.

Loading...