Le retour de Monsieur +
Fort du succès de son système GLX-D, le géant américain du micro HF en propose une version plus performante et plus maniable, dans un budget accessible. Alors qu’y a-t-il de plus à l’intérieur de ce petit boîtier ?
SONO Mag est là pour mettre en lumière ce que le fabricant a préparé. Ce kit GLX-D+ conviendra aux personnes qui ne sont pas à l’aise en technique, tant l’utilisation est simplifiée. En respectant les quelques bonnes pratiques de mise en route, le résultat est au rendez-vous et laisse libre cours à l’expression artistique.
PREMIER COUP D’ŒIL
L’ensemble est vendu dans une mallette souple, chaque élément est protégé dans de la mousse découpée. On y trouve le récepteur et son transformateur d’alimentation, le micro-main avec sa pince et la batterie Shure SB904. Plusieurs variantes sont possibles, notamment avec un boîtier ceinture, un récepteur rackable et même un récepteur pour pédalier guitare. Pour ce test, je dispose du kit avec un micro SM58, j’ajoute aussi le boîtier ceinture qui me permet de faire des mesures.
Tout d’abord, le récepteur GLX-D4+ est discret, entièrement en plastique noir. Il pèse à peine 300 g. Les deux antennes en face avant ne sont pas détachables mais elles se replient pour le transport. L’écran LCD est bien lumineux, ce qui le rend parfaitement lisible dans le noir comme en plein soleil. Il donne les informations de groupe et de canal, l’autonomie de la batterie, le niveau de modulation audio et la valeur de gain. Un voyant bleu s’active lorsque j’allume le micro pour signifier que la transmission est active. Sur la gauche de l’écran, trois boutons permettent d’associer un émetteur, de changer manuellement de groupe et de lancer un scan.
D’une simplicité enfantine, la face arrière du récepteur nous révèle son bouton d’allumage juste à côté de la prise du transformateur 15 V. Le connecteur se verrouille, c’est un bon point car bien souvent, une fragilité apparaît à ce niveau-là avec le temps. La sortie audio XLR symétrique est indiquée avec une impédance de 100 Ω et un niveau de sortie maximum de 1 dBV, soit environ 1,12 V. La sortie jack est destinée aux liaisons asymétriques pour relier par exemple un ampli guitare. Le port USB-C est réservé aux futures mises à jour.
Le micro est équipé d’une capsule SM58. Le corps est en plastique et il paraît hélas un peu fragile comparé aux séries supérieures que nous connaissons. La partie du bas se dévisse pour accéder au logement de la batterie, au bouton d’association d’un côté et au port USB-C de l’autre. Le boîtier ceinture est en métal. Pour un produit de cette gamme de prix, ce n’est pas systématique. Pouvant être enchaîné à la ceinture d’un guitariste enflammé, mieux vaut être sûr de tenir le choc. Le GLX-D1+ me semble exactement capable d’y survivre. Pas d’écran ni de bouton apparent. Sur le côté droit, une trappe dissimule le port USB destiné à la charge et un bouton Link qui permet d’associer le boîtier avec un récepteur. Sur le haut, le switch On/Off allume l’émetteur et un voyant juste à côté nous donne le statut de connexion. Le connecteur TA4M permet de brancher un câble instrument, un micro-cravate ou un micro-serre-tête. Un courant de 5 V continu est envoyé sur la broche 2 du mini-connecteur afin de fournir l’alimentation pour les micros statiques miniatures.