Le wash détonnant 2
Quelques mois après l’essai du wash-beam Daytona de Starway, grand frère du Modena équipé de 19 LEDs de 40 W, nous avons l’opportunité de mettre la main sur un Daytona WET, version IP 65 du précédent, doté quant à lui de LEDs de 60 W. L’occasion de faire une comparaison entre les deux modèles du projecteur, quasi identiques malgré quelques variations.
De retour dans les starting-blocks
Vous l’aurez compris, le terme WET désigne la gamme IP65 de Starway, qui convertit à tour de bras ses références les plus connues. Comme dit plus haut, nous avons testé récemment sa version IP20, ce qui va nous permettre dans ce banc d’essai de faire une comparaison chiffrée entre un même projecteur IP20 et IP65. Les nouvelles contraintes ? Des projecteurs à mettre sous pression positive pour éviter l’intrusion de poussières et d’humidité, et une carcasse hermétique qui ne facilite pas le refroidissement, ce qui peut apporter un derating important si pris à la légère. Nous allons voir tout cela en détail.
Daytona WET est assez imposant, la tête présente 19 LEDs placées en quinconce, surmontées d’une vitre. La moitié basse de la tête est uniquement dédiée au système de refroidissement, quatre ventilateurs et un gros radiateur, les capots percés d’évents géométriques. La typo Daytona se trouve sur la tête, la marque Starway sur les bras et le logo WET juste au-dessus. Les capots sont en métal, sauf ceux de la lyre qui sont en plastique. L’ensemble est robuste, les poignées larges et rigides, c’est une qualité qui se paye par une masse de 26 kg, soit 7 kg de plus que le Daytona IP20.
Sur la base, on trouve à l’avant un écran flanqué de six boutons de navigation tactiles. À l’arrière, les connecteurs sont nombreux, alimentation en True1 In, double Ethernet, DMX In/Out en cinq broches et un port USB-A pour les mises à jour. On note que le fusible est accessible. Pas de Power Out, mais c’est souvent le cas sur les machines dépassant les 1 000 W de consommation comme celle-ci.
