Starway Parkolor 200DW

par | 11 Juin 2024 | n°500, Test Lumière & Vidéo

Blanc pur

Dans la grande ronde des modes de notre industrie, l’heure est actuellement à la couleur, avec des machines pouvant tout faire ou presque, mais
cela n’empêche pas certains constructeurs de continuer à proposer des projecteurs simples qui ne font qu’une seule chose : du blanc. Ainsi, Starway nous invite aujourd’hui à tester son ParKolor 200DW,
un PAR LED à blanc variable dont le but premier est la qualité de la lumière. On essaie ?

Découverte

Il va être un peu compliqué de s’étendre sur ce ParKolor 200DW pendant des heures, car c’est bien un PAR à LED, aucun doute là-dessus. Néanmoins, on peut tout de même en faire le tour. À l’avant, on dispose d’un porte-filtre dans lequel pourront également se glisser des volets. À l’arrière, nous trouvons écran et connectique, dont du True1 In/Out et du DMX cinq broches In/Out. Le projecteur est certifié IP65, et donc pourvu de bouchons de marque Seetronic.

Un capot de protection amovible rigide, que l’on peut fixer à l’aide de trois vis captives, permet de protéger les connecteurs en partie des intempéries (il n’y a pas de joint, donc pas entièrement), mais surtout des chocs. Et c’est ce qui caractérise ce ParKolor 200DW, la solidité. Que ce soient les pattes du porte-filtre ou les poignées de la lyre, même ces petits éléments sont prévus pour durer. La lyre en est le meilleur exemple. C’est une double lyre qui permet de placer le projecteur au sol sans platine. Elle est extrêmement rigide et les deux poignées serrent très fort. Pas d’inquiétude non plus pour la vitre avant, c’est une machine prête pour tous les usages.

04 sonomag test lumiere starway parkolor200dw parled connecteurs
Contrairement à certaines machines, les capots de protection tiennent ici très bien en place.

Source et optique

Derrière cette vitre justement, on trouve une LED COB de 400 W en blanc chaud et blanc froid de 2 700 K à 6 700 K
selon les données constructeur. Le projecteur dispose d’un zoom motorisé de 10° à 47°. La vitre est légèrement martelée, pour des bords de faisceau flous, on aura l’occasion de mesurer le profil du faisceau plus loin.

Les menus

À l’arrière, l’écran de contrôle est flanqué de quatre boutons tactiles Mode, Up, Down et Enter. L’architecture des menus est assez classique avec les menus Adresse, Mode, Statut (courbe de gradation, mode de gradation, retour aux paramètres d’usine…), Info (temps d’usage, température de la LED, version de firmware) et Manual, qui permet d’allumer le projecteur depuis les menus.

Dans le menu Mode, on trouve neuf modes DMX : du plus basique en un canal à celui de neuf canaux DMX qui permet de contrôler les LEDs et l’intensité en 16 bits, et de gérer les options de la machine. On peut retrouver ces options dans des modes plus simples, comme ceux de trois ou six canaux. Des modes CCT sont présents, qui proposent la gestion du blanc non pas avec deux canaux blanc chaud et blanc froid, mais un seul canal de choix de la température de couleur demandée.

Loading...