Rayonnement stellaire
Si l’on en croit le dictionnaire, un quasar est un « noyau galactique actif extrêmement lumineux, une émanation induite par l’absorption de matière par le trou noir situé en son centre ».
Bref, pas forcément l’endroit idéal pour les vacances, mais un nom bien trouvé pour ce stroboscope/wash/tilt, type de projecteur très en vogue, dont Starway nous propose sa version, IP65 s’il vous plaît !
Découverte
Pour ceux qui n’auraient pas suivi la tendance actuelle des designs lumière, la mode est aux projecteurs wash/strobe, permettant de cumuler deux fonctions dans la même machine. Et quand on trouve ce genre d’appareil, c’est souvent sous forme de plaque de LEDs RVB (nommée « plate ») et de crayons de LEDs blanches (nommés « beam »). Les plaques de LEDs sont également souvent décomposées en plusieurs gros ensembles de pixels (clusters) sous forme de carrés, à l’aide desquels on peut réaliser des effets de pixels. Enfin, certains constructeurs, comme Starway aujourd’hui, ajoutent un moteur de tilt à leurs exemplaires, ce qui permet encore plus d’effets (wash vers le plateau, strobe vers le public, etc.).
En parallèle de la création de sa gamme Wet protégée des intempéries, Starway à également décidé d’enchâsser cette machine dans un habit IP65 idéal pour les événements extérieurs et pour réduire les maintenances.
Malgré sa construction étanche, avec 12 kg sur la balance, Quasar reste facile à manipuler du fait de son poids et de ses poignées pas très prononcées situées sur la tête.
Sous le projecteur, on trouve les emplacements pour les deux plaques pour crochets fournies, ainsi que deux accroches pour élingues. Connectique et écran sont situés du même côté, avec un petit écran couleur permettant d’afficher six lignes d’options à la fois, accompagné de quatre boutons tactiles (Menu, Enter, Haut et Bas). Les connectiques Seetronic, étanches, sont composées d’un USB-C pour effectuer les mises à jour de micrologiciel, de deux ports Ethernet, deux ports DMX In/Out cinq broches, et d’une alimentation en True1. Standard, efficace. On pourrait regretter l’absence de True1 Out pour réaliser des pontages, mais ce n’est pas rare sur des projecteurs de fort wattage comme celui-ci.
Source et optique
Portons donc maintenant notre attention sur la partie optique. Pour le côté Strobe, on trouve deux crayons de
392 LEDs blanches au total, chacune de 1,6 W, divisées en 2 x 14 segments. Celles-ci sont prises en sandwich entre deux plaques de 784 LEDs RVB de 1 W, chacune comportant sept « gros pixels » individuels. Bref, Quasar mérite bien son nom, et nous permet de disposer d’une grosse quantité de lumière sous le fader.