Une enceinte active avec caisson en bois, simple, compacte et accessible
Nous vous avons déjà plusieurs fois disséqué dans ces pages les produits Yamaha. Nous nous intéressons aujourd’hui à la DHR12. Son panneau de contrôle et de connections nous rappelle évidemment la gamme DBR. Jusqu’où ira la comparaison ? Nous avons affaire à un caisson en multiplis de bois au lieu de la coque plastique. Une vrai plus-value en terme de propriété acoustique et de design.
Présentation
Au premier abord, l’enceinte est compacte : 359 mm de large, 578 mm de haut et 340 mm de profondeur. La manipulation est relativement aisée avec ses 19,2 kg. L’enceinte est pourtant en multiplis recouvert d’une peinture noire texturée de bonne qualité. La finition est soignée, l’apparence de l’enceinte est raffinée, conforme à l’idée que l’on se fait d’une enceinte destinée à de l’installation fixe.
La face avant de l’enceinte est protégée par une grille aux perforations en nid d’abeille. Celle-ci n’est pas doublée d’un tissu acoustique qui masquerait les haut-parleurs et protègerait légèrement de la poussière. Les faces latérales abritent deux poignées de type cuvette, discrètes mais permettant une bonne prise en main. En haut de ces faces, une vis protège un insert qui permet d’accueillir des anneaux de levage équipés d’un pas M10.

Au centre, sous la poignée, un lamage est destiné à accueillir la lyre d’accroche optionnelle. Les inserts à vis, au nombre de cinq, sont répartis sur l’ensemble de l’enceinte : une sur chaque côté, une à l’arrière, une en-dessous, deux sur la face supérieure. Celle-ci accueille par ailleurs une troisième poignée. Posée au sol, l’enceinte repose sur quatre généreux patins de façon à ne pas endommager la peinture. Afin de la mettre sur pied, la DHR12 est équipée d’un double puits de diamètre 35 mm. L’un des deux orifices permet classiquement de positionner l’enceinte verticalement, l’autre permet d’y appliquer un angle de 7°.
Les composants internes
Le démontage de l’enceinte se passe plutôt bien. Pas besoin d’une panoplie complète d’outils, un tournevis cruciforme suffit. Seule la fixation de la grille fait appel à des vis à bois. Pour toutes les autres, Yamaha a mis en place des inserts métalliques assurant un démontage/remontage fiable en cas de maintenance. Le haut-parleur de 12’’ est assez classique, avec un saladier en tôle emboutie et un aimant ferrite. Le tweeter, une compression 1’’, lui aussi siglé Yamaha, est monté sur un pavillon moulé.
Ce dernier est asymétrique, 90° x 60°, et peut être positionné dans les deux sens en fonction des besoins. Les câbles des haut-parleurs sont emballés dans une mousse de protection, c’est propre. Un détail qui a son importance, ils sont assez longs pour que la déconnection et la reconnexion des appareils soit confortable. Le bas de l’enceinte est tapissé à l’intérieur de mousse et le bloc d’alimentation est séparé de la partie haut-parleur par une coque plastique. L’accès à l’électronique se fait donc par la face arrière, encore une fois de façon assez simple.
L’ensemble est à son tour protégé par une carcasse métallique sur laquelle est monté le ventilateur. La circulation d’air pour le refroidissement s’effectue entre les deux aérations situées en haut et en bas du panneau de contrôle de l’enceinte, le tout au moyen d’un ventilateur. S’agissant d’une enceinte préconisée pour de l’installation, il faut être conscient que ce type de refroidissement introduit dans l’électronique énormément de poussière.