Une esthétique de l’épure
Un article de
Olivier Balagna
Christine and the Queens charme les Eurockénnes
Avec le succès fulgurant de son premier album en 2014, Christine – dont on guette les Queens virtuelles – ne se produit plus en première partie de The Dø, Woodkid ou Lykke Li. Elle est propulsée sur le devant de la scène. Sa musique électro-pop aux accents lancinants séduit un public de plus en plus nombreux. Mais son esthétique singulière et très assumée est aussi l’une des clés de son succès. Elle a petit à petit imposé une chorégraphie qui fait corps avec son chant et sa musique et se déploie dans des scénographies épurées jusqu’à l’abstraction. Dans cet univers, la lumière tient une place essentielle. Depuis plus d’un an, c’est Philippe Mathieu qui en signe le design, mais Christine est très impliquée dans tous les choix, avec exigence et discernement. Lors des Eurockéennes, elle a donné sur le Green Room un concert particulièrement remarqué, notamment pour la qualité et l’originalité de ses lumières. Et ce, en dépit des conditions inhérentes aux festivals qui obligent souvent à simplifier les implantations et à sacrifier un peu de la singularité artistique.
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