Usage de stupéfiants, quelles sanctions ?

février 2019Divers

un article de

clotilde véran

A propos de la consommation de drogues dans le spectacle

Fumer un « joint » ou prendre un « rail » de cocaïne sont autant de pratiques illicites. Stress, fatigue, détente après le rush ou encore rythme de vie nocturne expliqueraient, sans toutefois le justifier, l’attrait – hérité des festivals de la grande époque hippie – de certains professionnels du spectacle vivant, toutes fonctions confondues, pour ces substances. Où en est la législation aujourd’hui ?

PRÉAMBULE

Un producteur le nez enfariné façon Al Pacino dans Scarface ou un musicien et un technicien joint à la main ne constituent pas le profil ordinaire des gens du monde du spectacle. Cette légende urbaine du « tout le monde en prend », qui a la vie dure, a certainement pour origine une méconnaissance, ou défiance, du milieu, mâtinée d’une culture véhiculée par certaines fictions TV. Si tout le monde n’en prend pas, il est toutefois utile de rappeler les risques encourus en cas de consommation, et pas seulement pour la santé. Faisons un petit « trip » dans le monde des substances interdites et poursuivies par la maréchaussée…

SUBSTANCES ILLICITES, DE QUOI PARLE-T-ON ?

Définition

« On appelle “drogue” toute substance psychotrope ou psychoactive qui perturbe le fonctionnement du système nerveux central (sensations, perceptions, humeurs, sentiments, motricité) ou qui modifie les états de conscience. » (Pour plus d’informations, flashez le QR code.) Par définition, toute drogue est susceptible d’entraîner une dépendance, qui peut être physique ou psychique. C’est ainsi qu’au sein de la famille drogues se côtoient des substances interdites, définies juridiquement comme des stupéfiants, et des produits licites, comme le tabac, les médicaments ou l’alcool.

Drogues douces ou drogues dures ?

Les produits peuvent être distingués en fonction de leur mode d’élaboration : d’une part, les substances d’origine « naturelle », obtenues à partir de plantes ou de champignons, peu transformées, et, d’autre part, celles d’origine synthétique, entièrement fabriquées à base de produits chimiques en laboratoire. Par ailleurs, il existe une classification des drogues, établie en fonction de leurs effets. On distingue ainsi :

– Les drogues « dépresseurs », aux effets « apaisants », qui ralentissent certaines fonctions ou sensations en agissant sur le cerveau. Au menu : alcool, tranquillisants, cannabis, opiacées, dont opium (extrait du pavot), morphine, héroïne, codéine. Effets secondaires : diminution de la fonction respiratoire, endormissement.

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