Je le bichonne mon statique !
Un article de
Frédéric Loria
UN PEU DE TECHNIQUE POUR COMMENCER
Le microphone électrostatique, appelé communément statique ou à condensateur, est un transducteur. C’est-à-dire qu’il transforme une énergie mécanique (mouvements de la membrane) en énergie électrique. Il est dit statique car, contrairement à un micro dynamique, la membrane ne va pas déplacer une bobine dans un aimant pour créer une induction magnétique. Ici, à la manière d’un condensateur, ce sont deux plaques polarisées, séparées par une fine couche d’air, qui vont créer notre énergie. Ces plaques agissent comme des électrodes. L’une d’elles est fixe (statique), tandis que l’autre (la membrane) est mobile. Le déplacement de la membrane fera varier la capacité du condensateur et proportionnellement de la tension de sortie via un circuit RC. Afin de polariser les électrodes, le microphone a besoin d’une alimentation dite fantôme (ou phantom), généralement appelée 48 V et fournie par la console ou le préampli.
LES DIFFÉRENTES PARTIES D’UN MICRO STATIQUE
On distingue essentiellement deux parties, le corps et la capsule. La capsule, comme nous l’avons vu, contient l’organe principal de notre micro : la membrane (ou diaphragme). Le corps, lui, contient l’électronique qui va transformer des variations de capacité de notre condensateur en variation de tension. L’extrémité du corps se termine par un connecteur, ou un câble au bout duquel est fixé le connecteur.
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