AYRTON MAGIC DOT R
Un article de
François Guillet & Marion Pageaud
Coup de foudre XXS
Bien installé parmi les acteurs majeurs de notre industrie, le Français Ayrton continue à créer des niches et à nous surprendre avec ses bonnes idées bien réalisées. Sortir la plus puissante des LED du marché ? Même pas peur. Petite, rapide et pas de zoom ? Même pas peur. Avec son aspect si craquant et son bel œil unique, on pourrait presque l’appeler « Stuart », cyclope Minion de son état. Le Magic Dot R est-il aussi utile et maniable qu’original et séduisant ? C’est parti pour un test qui nous change de l’ordinaire.
L’ASPECT, LE SYSTÈME D’ACCROCHE, LA MANIPULATION, LE MODE D’EMPLOI
Ayrton s’est surpassé pour ce Magic Dot R ! Ce projecteur à l’allure toute rigolote nous fait vraiment trop penser à un Minion, une caméra de surveillance ou Bob Razowski dans le film Monstres et Cie. En tout cas, spontanément, le capital sympathie est au taquet… La base est circulaire, la tête est sphérique à souhait, les bras sont arrondis, Ayrton nous habitue aux courbes élégantes. Et c’est pour notre plus grand plaisir ! Ses poignées respectent les arrondis de la base, elles sont donc petites et peu pratiques, mais le projecteur est léger (5,5 kg) et compact, donc ce n’est pas trop dérangeant. Notons au passage que rien ne dépasse, le couplage au plus serré entre machines est donc autorisé, voire conseillé. L’immense lentille que nous mesurons à 89 millimètres de diamètre focalise la LED de 60 W, la plus puissante jamais testée par votre mag favori. L’ouverture est très jolie, la lentille striée dans son ensemble et mat au centre donne au Magic Dot R un aspect aussi original qu’attractif. Les bras sont totalement intégrés dans le volume global, en prolongement de la base circulaire, l’afficheur est bien visible, sur la tête et non sur l’embase. Au sol, il repose sur quatre patins antidérapants bien dimensionnés. L’emplacement pour élingue de sécurité est bien intégré. Il est livré dans un carton comprenant un moulage prévu pour une adaptation en flightcase, une platine de fixation oméga et un cordon d’alimentation True One. La documentation papier est en français, elle est bien détaillée malgré un manque d’informations et de schémas sur le démontage. Les renseignements sur l’entretien sont succincts mais suffisants. Côté face de connexion, nous avons le minimum mais il n’en faut pas plus : XLR 5 points In/Out et une entrée Powercon nouvelle génération avec recopie
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